Évidemment, les racines africaines de nombreuses musiques américaines sont omniprésentes en particulier dans la salsa ; dès lors, réinterprétée par Angélique Kidjo, on imagine la fête que devient la musique de Celia Cruz !
Cette dernière – surnommée « la reine de la salsa », genre musical inventé par des Caribéens qui avaient émigré à New York, comme elle le fit également – avait eu la chance de connaître Angélique, qu’elle appelait « mi hermana negra » !
Vous l’avez remarqué, vous aussi ? Oui, je suis très, mais alors très expressif en vous parlant de cet album, et le fait de l’écouter tout en le faisant ne fait qu’ajouter à ma gaieté festive. Car la musique de Celia – pardon d’Angélique, enfin, les deux – est tout simplement magique ! On se sent Américain, Africain, métisse, on ne sait plus de quelle couleur on est… la seule chose certaine est qu’on n’est pas seul(e), qu’on passe un moment d’une chaleur humaine indescriptible.
Autour d’elle, Angélique a réuni des trésors de la musique actuelle tels la batteur Tony Allen, la bassiste Meshell Ndegeocello ainsi que le groupe anglais de jazz Sons Of Kemet.
Les dix chansons de Celia est un véritable arc-en-ciel musical, célébrant ces États-Unis d’Amérique métissés de Caraïbes et d’Afrique qui font rêver presque tous les artistes du monde entier.
Merci Angélique ! ¡Gracias Celia!
(in Heepro Music, le 27/05/2019)
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