Magazine Cuisine
Récit d’un week-end compliqué au niveau vins … Meursault, les Tillets 2014, domaine Alain Gras: un nez mutique, plutôt plat et sans relief. Confirmation en bouche avec « ce plat pays qui est le mien ». Pas de relief, peu d’aromatique, aucun gras, une acidité « aigrelette » … pour aucun plaisir à la clé. A revoir Gevrey-Chambertin, premier cru Clos Prieur 2007, domaine Rossignol-Trapet: une robe vermillon plutôt diaphane. Un nez plus que réservé, quelques notes fruitées et une pointe réglissée dans une « mer du Bord comme dernier terrain vague ». Peu de volume et un manque d’emphase … qui se retrouvent dans une bouche qui « a à jamais le cœur à marée basse », laissant un arrière-goût d’amertume mal maîtrisée. Bof
Crédit photographique© : domaine Paul Janin
Beaujolais-Villages, les Argiles 2016, domaine Paul Janin et fils: robe dorée brillante. Un nez gourmand, complexe, avec un joli gras sur une trame acide bien construite. Enfin, « le vin est au rire … le vent est au blé ». Attaque en bouche très saline / minérale, vive et vivifiante. « Quand le vent est au sud, écoutez le chanter ». Puis la bouche s’arrondit, devient (encore) plus chaleureuse, une aromatique de chardonnay plus méridionale et une richesse bien maîtrisée. Finale sur de beaux amers fins. Excellent
Il aura fallu le concours du Beaujolais pour sauver ce week-end aux (pâles) couleurs de la Bourgogne 😞
Bruno