Google, Intel, Qualcomm et Broadcom rompent peu à peu leurs contrats avec Huawei. En cause : le décret promulgué par le président américain Donald Trump qui interdit les entreprises américaines de commercer avec le géant chinois de la télécommunication.
C’est un tremblement de terre pour Huawei. Suite à l’annonce par Google de l’annulation de la licence Android de la firme chinoise, c’est au tour des fournisseurs de modems Intel, Qualcomm et Broadcom de mettre fin à leurs relations avec Huawei et Honor. La Maison Blanche, qui accuse les sous-traitants mandarins d’Apple de mettre en péril la sécurité nationale américaine, a publié un décret empêchant les sociétés américaines de se fournir en Chine.
Les conséquences de la guerre économique entre Washington et Pékin sont lourdes pour le fabricant de smartphones : augmentation de 10% à 35% de la taxe étasunienne sur les produits d’importation chinoise, suppression de l’accès aux mises à jour du système d’exploitation Android, à la boutiques d’applications PlayStore et aux services proposés par Google (Gmail, Google Maps, YouTube…).
Si Huawei n’occupe pas une place prépondérante sur le marché des smartphones aux Etats-Unis, c’est l’un des fournisseurs télécom les plus importants au monde. Certes, Huawei confectionne la plupart de ces processeurs et modem mobiles, mais la fabrication de certains produits, notamment le Matebook E ou X Pro, pourrait être suspendue faute de puces de serveur et de processeurs ordinateurs fournis par Intel.