Selfie tout sourire avec Geert Wilders... Mais ça c'était avant !
Je ne parle pas suffisamment bien néerlandais pour avoir suivi toute la campagne aux Pays-Bas. Mais « de afgang » doit se traduire par quelque chose comme « se prendre une veste ». Et une veste, c’est ce qu’est en train de se prendre l’extrême-droite europhobe de Geert Wilders. Il passe de 13 à 4 % et, « contre toute attente », les travaillistes sont en tête de ces élections européennes. Et la Slovaquie, un de ces pays de l’Est dont on dit qu’ils sont tellement eurosceptiques ? Elle vient d’élire Présidente une militante anti-corruption, pro-européenne, qui a envoyé les deux candidats d’extrême-droite dans les choux et pas de Bruxelles …La Finlande ? Aux législatives du 14 avril dernier, les sociaux-démocrates sont arrivés en tête, comme d’ailleurs en Espagne il y a 3 semaines. Même si dans les 2 cas, les coalitions seront difficiles à trouver pour arriver à former des gouvernementsEt les premiers résultats des élections européennes en Irlande ? : Large victoire des pro-européens. Et si l’on parlait de l’Autriche ? La coalition droite - extrême-droite vient de voler en éclats. L’Italie ? Les paris y sont ouverts: L’improbable coalition au pouvoir depuis un an va-t-elle exploser avant l’été ? Les vacances ? Il faut dire que Matteo Salvini a mangé la laine ( l’haleine) sur le dos de son partenaire anarcho-nihilo-étoilé, avec lequel il n’est d’accord sur rien. Et surtout pas sur une politique économique qui ressemble plus à une fuite en avant qu’à une remontada. A ce tableau, on pourrait rajouter une touche allemande. On nous annonçait le retour des nazis avec l’AfD, anti-européen, anti-euro. Ce sont les Verts qui ont le vent en poupe !Changeons nos lunettes: En Europe, l’heure n’est plus à l’inexorable montée de l’extrême-droite ou des populistes de tour bord. Tout l’Europe ? C’est vrai qu’en France, nous sommes souvent à contretemps, un temps en retard. Nous avons des difficultés à tirer les leçons de l’Histoire contrairement aux allemands, aux polonais, aux espagnols qui ont payé très, très cher leurs marches vers la démocratie.