De son côté, la mairie de l'arrondissement de Friedrichshain-Kreuzberg, a rapidement pris ses distances. "Faire ces marquages n’était pas une bonne proposition pour améliorer la situation" a déclaré Sarah Lühmann, la porte-parole du IIe arrondissement de la capitale allemande. Elle ajoute que l'administration locale n'avait, bien sûr, aucunement l’intention de légitimer la vente de drogue. "En outre, la lutte contre la criminalité liée à la drogue relève avant tout de la responsabilité de la police", a-t-elle conclu. Dans un communiqué de presse, la mairie du 2e arrondissement de Berlin a ironisé que la couleur utilisée pour dessiner les fameux rectangles est soluble dans l'eau.
Pour sa part, Cengiz Demirci, le directeur du parc, a défendu sa décision en déclarant qu’il ne s’agissait pas d’une mesure visant à légaliser la vente de drogue. "Nous voulons juste que les gens ne soient pas dérangés lorsqu’ils se trouvent dans le parc et qu’on ne leur demande pas constamment s’ils veulent acheter de la drogue", s’est-il défendu.
Une politique de tolérance zéro à l’égard des trafiquants de drogue avait été mise en place en 2016. Mais elle n’a pas mis fin à la circulation, à la vente et à la consommation de la drogue en Allemagne. Au cours de cette période, la mairie de l'arrondissement a profité de l'occasion pour promouvoir ses efforts pour améliorer le parc. Au même moment, les autorités locales se sont efforcées de rendre le parc plus agréable pour tous. Elles y ont installées de nouvelles toilettes. De même, un conseil du parc composé du gestionnaire, des résidents du quartier, ainsi que des autres usagers, a été créé.
La police avait l’habitude d'appréhender tous les vendeurs de drogue et de confisquer jusqu'aux joints. Mais pour beaucoup, la présence de la police a été plus répréhensible que celle des vendeurs. Une position partagée par Jörgen Mack, un père de famille qui se promène chaque jour avec sa fille dans Görlitzer Park. "Les vendeurs de drogue sont ici jour et nuit. Je n’en consomme pas. Ils ne me dérange pas car je n’ai jamais été agressé. Les consommateurs viennent se ravitailler ici", a témoigné Jörgen Macky. Malgré la présence policière quotidienne, témoigne-t-il, les dealers y sont chaque jour, nuit et jour. La police les poursuit dans le parc et dans le quartier. "Donner des permis de séjour et de travail à ces jeunes Africains, Asiatiques et de l’Europe de l’Est réglerait ce problème. Tous ces jeunes hommes et femmes que vous voyez ici jour et nuit n’auront pas le temps de se promener dans ce parc s’ils ont une entrée financière régulière", a préconisé Jörgen Mack.
Deux ans plus tard, ils ont remis cela! Haro sur les abstentionnistes! Haro sur le Rassemblement national! Mais derrière ces mouvements, quels qu’ils soient, il y a des hommes et des femmes qui; pour la majorité, ne s’y retrouvent plus et qui à leur...