La semaine dernière Netflix mettait en ligne Good Sam. Un long-métrage basé sur le roman de Dete Meserve.
Très franchement on s'attendait à mieux. Le plot était plutôt intriguant : un bon samaritain dépose 100 000 dollars devant la porte de New-Yorkais choisis au hasard et une reporter mène l'enquête. Et pourtant le scénario comporte de nombreuses faiblesses. Le manque de suspense est le point négatif majeur. On devine très très très (un petit dernier pour la route) très rapidement qui est ce mystérieux bienfaiteur. Et tandis que l'intrigue principale de Good Sam ne tient pas la route, l'intrigue secondaire, qui se concentre sur les amour(rette)s de la journaliste, n'est guère plus passionnante.
L'amour du prochain
On aurait aimé une histoire plus complexe avec des considérations philosophiques plus importantes, questionnant notre moralité et notre rapport à l'argent. Mais l'action du Good Sam n'a pas été pensée en ce sens. Au final, les scénaristes se contentent de nous inviter à aider notre prochain. Un acte louable qui rend ce long-métrage Netlifx sympathique malgré un côté " sans prise de tête ". D'autant plus que nous avons évité le pire, puisque le jeu des acteurs est tout à fait correct, en particulier pour celui du personnage principal.
Le gros point positif de Good Sam est d'ailleurs de mettre en premier plan une femme, qui plus est d'origine d'Asie du Sud. Le film montre qu'on peut faire partie du " sexe faible " (comme le pense encore une sous-race d'humains) et être intelligente, forte et franche avec une carrière réussie qui passe avant la vie personnelle. Le scénario est pleinement axé sur sa carrière et non sa condition de femme ou sa condition ethnique. Une mise en scène encore trop rare de nos jours. Un peu de diversité dans ce monde hollywoodien, ça fait du bien.
Good Sam est disponible sur Netflix.
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