La frontière entre appropriation culturelle et hommage est parfois mince, Nike vient d’en faire les frais avec une communauté du Panama.
Tout au long de l’année et depuis plusieurs décennies, Nike célèbre régulièrement des communautés avec des collections et des paires exclusives. Ces hommages sont la plupart du temps bien accueilli, car très bien documentés et surtout réalisés en partenariat avec des leaders de ces communautés. La Air Max 1 Los Primeros réalisée avec l’artiste Wasafu pour célébrer la communauté latino-américaine en est un des derniers exemples.
Nike fait cependant aujourd’hui fait face aux représentants du peuple Kuna qui accusent la marque d’utiliser leur savoir-faire traditionnel à des fins commerciales. La technique au centre de cette discorde est le Mola, une tradition originaire du Panama utilisée sur une Air Force 1. Seulement, problème, cette Air Force 1 était présentée comme un hommage à la communauté Porto ricaine et était censée représentée la grenouille Coqui de l’île. Accusée de violer la propriété intellectuelle du peuple panaméen et de s’être trompée dans ses références, Nike a décidé d’annuler la sortie de la paire initialement prévue pour le 6 juin.
Une anecdote à l’échelle de Nike qui devrait cependant faire réfléchir au sein des autres marques qui utilisent régulièrement ce type de sortie.
Dans le reste de l’actualité, la Air Jordan 1 Chicago est maintenant disponible sur Fortnite.
Des femmes indigènes habillées du véritable motif Molas – AFP