On l'attendait tous avec impatience, celle qui est toujours prête à marquer le tapis rouge. Je parle de la plus grande des stars cannoises qui ne loupe pratiquement aucune édition pour montrer le bout de son nez. Mesdames et messieurs, la journée pluvieuse est arrivée !
Je demande de vous joindre à moi pour une pensée envers ceux et celles qui portent leur plus beau costume et leur plus belle robe, mais qui vont agoniser sous la pluie en attendant d'entrer dans les salles. Moi, en bon rat de laboratoire qui ne voit le jour que pour manger, je suis loin de ces problèmes.
Une pensée également pour Almodóvar qui, après des décennies à attendre sa première Palme d'or, a pour une fois toutes les chances de son côté. En même temps, cela ne me déplairait pas, mais c'est trop facile. Où est le fabuleux retournement de situation à la Usual Suspect si c'est lui qui gagne ? C'est pour sauver la dramaturgie de ce Festival 2019 que j'exige du jury de ne pas faire gagner l'espagnol. Désolé Pedro, mais avec toi, comment nous plaindre par la suite ? Bon, maintenant il s'agirait que le Président du jury lise mon article... et qu'il comprenne le français accessoirement. J'y crois.
Sinon, ce soir je vais découvrir une série - elles ne sont tolérées à Cannes que si elles sont réalisées par de grands réalisateurs de cinéma - de l'une des stars les plus aimées et détestées de la Croisette. Vous devinez ? C'est le réalisateur de Drive et de The Neon Demon : Nicolas Winding Refn (j'aurais accepté Lars von Trier en réponse). Autant dire que j'ai une soirée glauque et dérangeante en perspective. Quel pied !
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