C'est de storytelling personnel dont on parle, celui qui parle de vous : voici comment faire les bons choix de bonnes histoires efficaces.
Bien entendu, il y a bien plus que 6 moyens de réussir à faire un bon storytelling. C'est à dire : une communication narrative avec un haut niveau de connectivité avec ses publics. Mais ceux-ci sont particulièrement intéressants par leur diversité. Oui, parce que si en prime, vous arrivez à ne pas lasser vos interlocuteurs, c'est tout bénéfice !
Pour la petite histoire, voici q uelques autres petites techniques pour réaliser un bon storytelling personnel, publiées récemment sur ce blog.
Le message, toujours le message
Là, ce n'est pas un moyen au service de la communication personnelle, c'est un impératif pour parvenir à un storytelling d'excellence. On commence toujours par définir le message avant de commencer à travailler sur l'histoire que l'on veut raconter. On n'imagine pas en effet un auteur de livre ou de film travailler pendant des mois, voire plus, sur un projet narratif, sans savoir vers quoi il se dirige, et se poser la question du sens de ce qu'il a fait uniquement à la fin. Impensable. Et une histoire utilisée pour des motifs professionnels doit encore plus être orientée objectifs.
Les 5 recettes de storytelling suivantes peuvent mettre en valeur n'importe quel message :
- 1. L'histoire qui raconte la manière dont une difficulté a été surmontée
- 2. L'histoire qui raconte un moment surprenant et drôle qui a pu changer notre manière de voir les choses
Nous avons tous eu à faire face à des problèmes. Si nous sommes toujours là, en mesure de transmettre un message à un public, c'est que nous avons quand même dû en surmonter une bonne partie. Et bien ce sont justement des obstacles surmontés qui font des histoires inspirantes. Ce sont des histoires qui se connectent particulièrement bien à tout public : parce que tout le monde a eu et a à faire face à des difficultés. Tout le monde est à la recherche de solutions pour répondre à ses propres défis. Et des exemples montrant comment d'autres que soi ont réagi, confrontés à une situation, peut redonner foi en ses propres capacités.
- 3. L'histoire qui raconte un changement de cap, de trajectoire
Il peut s'agir d'une situation ordinaire, mais qui comporte quelque chose de spécial, d'inhabituel. Et d'amusant. Ce peut être une énigme, résolue d'une manière complètement contre-intuitive. Ou un incident, dont l'explication est complètement folle. Exemple : j'ai été victime d'une crevaison il y a quelques jours. Banal ? Oui, sauf que c'est un chien qui m'a crevé ce pneu, avec ses dents ! Cela a changé ma façon d'appréhender ce chien en particulier et les petites mauvaises habitudes que l'on laisse faire en pensant qu'elles ne prêtent pas à conséquences. Oui, parce que mordre des pneus de voiture, ce n'est pas ce qu'on peut appeler une pratique habituelle et normale.
- 4. Le storytelling qui raconte ce que des personnes inspirantes ont pu nous apporter
Tout le monde fait des choix de changements drastique dans sa vie. Et de plus en plus. On sait bien que dans le monde d'aujourd'hui, on effectuera plusieurs changements notamment professionnels, en occupant des métiers très divers, voire même en complète opposition. Ce sont toujours des moments stressants, dans lesquels on a besoin d'être rassuré. Ecouter un storytelling qui raconte comment cela s'est passé pour une autre personne peut avoir cet effet apaisant.
On appelle ces personnes des mentors. Il peut s'agir de membres de la famille, de personnes que l'on côtoie dans le monde associatif, ou professionnel, voire même des personnes que l'on ne connaît pas personnellement mais qui nous inspirent. Les gens qui considèrent Elon Musk comme leur mentor sont légion ! Raconter ce type d'histoires peut renforcer votre propre position de mentor (on peut aussi dire "position d'influenceur"), et aussi renforcer la notion de communauté dans laquelle chacun peut prendre l'autre en exemple.
Alors en réalité, ce n'est pas tant l'échec en tant que tel qui est intéressant. C'est surtout la manière dont nous avons su rebondir qui est inspirant. Rester sur la narration de l'échec n'a aucun intérêt pour un auditoire. Que peut-il faire de ce récit ? Rien. C'est pourtant bien parce qu'elle est utile pour le public qu'une histoire a tout intérêt à être racontée. Donc, c'est sur le storytelling de ce qui s'est passé après l'échec qu'il faut se focaliser.