Une toute petite année s’est écoulée et l’album Single Rider demeure l’une de mes plus belles surprises de 2018. Dès lors, je ne pouvais décemment resté à l’écart à l’annonce de la sortie du tout premier album de SYML.
Derrière ce pseudo qui signifie « simple » en gallois (une sorte d’hommage à ses origines qu’il a découvertes tardivement), il y a effectivement un artiste qui sait qu’il développe quelque chose de plutôt sombre ou triste (d’où le piano, les cordes…) mais qui repose surtout sur un ensemble plutôt mystérieux, provenant de sa propre histoire personnelle. Une histoire qui, parfois, pourrait bien ressembler à la nôtre.
Là, je comprends ce qui m’avait touché dans sa collaboration avec Jenn Champion. Cette fois-ci, pour son album à lui, il est seul, sans invité remarquable : une apparente simplicité, ayant comme effet une volontaire mise à nue à fleur de peau. Plus j’écoute l’album, plus il me touche, m’envahit. Et j’y retrouve finalement une grande chaleur humaine.En plus de retrouver ici ou là des éléments que j’avais adoré sur Single Rider, j’ai comme l’impression d’entendre d’autres souvenirs, allant de Queen (« Break free ») à James Blake (« Wdwgily »).
SYML est largement un disque parfait pour la radio, tant il est indéniablement bourré de tubes ! Pour autant, l’écoute des douze titres démontrent surtout le grand talent de chanteur (car sincèrement, quelle voix !) et de compositeur très 2010’s de Brian Fennell.
(in Heepro Music, le 16/05/2019)
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