13 500 suppressions de postes en 2009. C’est le chiffre que vient d’annoncer Darcos en écho aux déclarations du premier ministre sur la poursuite de la politique de « rigueur » dans la fonction publique avec 30000 emplois publics supprimés.
13 500 suppressions de postes en 2009. C’est le chiffre que vient d’annoncer Darcos en écho aux déclarations du premier ministre sur la poursuite de la politique de « rigueur » dans la fonction publique avec 30000 emplois publics supprimés.
Rien de surprenant dans ces annonces qui ne sont pas un scoop. La saignée que subit l’ensemble de la fonction publique, dont l’administration de l’éducation nationale, secteur le plus important en personnel, est la conséquence de l’application stricte de la politique libérale de Sarkozy. Les maîtres-mots des néo thatchériens au pouvoir sont la LOLF (loi organique relative aux lois de finances) et la RGPP (révision générale des politiques publiques), sigles qu’ils conjuguent avec la fin du service public, l’enrichissement des plus riches et l’appauvrissement des plus pauvres, la mise en coupe de l’Etat par le MEDEF.
Ces comptables de l’Etat avaient prévenu : sur 4 ans, ce seront bien 80000 postes qui disparaîtront dans notre secteur. Chaque année scolaire à venir sera donc l’occasion pour les hérauts du dégraissage d’annoncer le niveau des coupes budgétaires qui nous attend.
L’école publique est dans l’œil du cyclone : diagnostiquée par les experts du gouvernement comme coûteuse et inefficace, elle est soumise depuis plusieurs années à un saccage aussi bien au niveau budgétaire qu’idéologique.
Quelle réponse pour celles et ceux qui en font et en feront les frais, usagers et personnels ?
Les mobilisations et grèves de l’année 2007/2008 dans l’ensemble des secteurs de la fonction publique et dans le privé ont, quoi qu’en dise Sarkozy, montré la résistance à la casse du service public (école, sécurité sociale, postes, transports) et à la dégradation des conditions d’existence. Même si elles n’ont pas permis de stopper le rouleau compresseur, elles contribuent à renforcer le désir de changement et le besoin d’un autre système économique et politique et ... d’une autre école.
lu sur:HNS-info