La boutique n’avait guère changé, la première étagère était chargée de toutes sortes d’articles allant des hameçons Eagle Claw aux poudres contre les maux de tête Goody, et sur le comptoir se trouvait un grand bocal où nageaient dans une saumure trouble des oeufs durs plaqués contre la paroi de verre tels d’énormes yeux. Près de la caisse enregistreuse, un autre bocal, celui-ci rempli de rubans de réglisse.
— Ça va-t-y, étranger ? a lancé Roy, en sortant de derrière le comptoir pour me serrer la main."
Ron Rash, "Un pied au paradis(Folio, traduction Isabelle Reinharez)