Menu dans la poisse

Publié le 14 juillet 2008 par Jacqueline Favez & Yves Blanc

Au cours d’une discussion il y a quelques temps avec l’habituelle copilote de Jacqueline, Sandrine, j’esayais de la convaincre que les courses en circuit peuvent être hyper-passionantes.
Nul doute que si elle avait été devant sa télé aujourd’hui, elle aurait compris ce que je voulais dire.
Les protagonistes du championnat du monde des voitures de tourisme (FIA-WTCC) se retrouvaient au Portugal sur le circuit d’Estoril pour le sixième meeting de la saison.
En arrivant, c’est Gabriele Tarquini qui menait les débats au championnat. Dominatrices en début de saison, les Seat ont marqué un peu le pas depuis que le règlement a été adapté en cours de saison, le jeux des lests permettant d’aplanir les différences.
Les essais étaient dominés par la Chevrolet de Nicolas Larini devant la Seat du Suédois Rydell. La troisième place était à mettre au crédit du pilote genevois, Alain Menu.
Malheureusement, lors des controles techniques, les commissaires découvraient un extincteur vide dans la Chevrolet du pilote suisse. Du coup, les temps de Menu étaient tous annulés, obligeant celui-ci à s’élancer de la dernière place sur la grille.
Lors de la première course, Rydell profitait de sa bonne position sur la grille de départ pour s’imposer devant la Chevrolet de Larini et la Seat de Yvan Muller.
Menu, lui, réalisait une fois de plus une remontée d’anthologie pour terminer à la 11ème place. Malheureusement, c’est de cette place qu’il devait s’élancer pour la deuxième course puisque, comme vous le savez désormais tous, seul les 8 premiers marquent des points et voient leur position d’arrivée inversée.

Dans la deuxième course, c’est le Portugais Monteiro qui remportait sa première course en WTCC, et devant son public, l’émotion était palpable. Yvan Muller faisait une excellente opération au championnat en prenant la deuxième place, devant le champion du monde en titre Priaux qui, au volant de sa BMW s’est battu jusqu’au bout.

Quant à Alain Menu, il terminait à la quatorzième place. Probablement que la poisse qui s’acharne sur lui cette saison lui a porté un rude coup au moral. Mais peut-on vraiment parler de poisse? En l’occurrence, c’est plutôt de manque de professionalisme de l’équipe du Genevois qu’il faudrait parler, puisque plusieurs erreurs sont à mettre à son crédit depuis le début de la saison. Il faudra rapidement que l’équipe Chevrolet redresse le cap avant que le pilote suisse, qui aurait pu briguer le titre l’année passée déjà, prenne l’envie d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte.

Yves