la #salpêtrière : pas seulement un mensonge, mais une violence d'Etat
Non seulement ceux qui se sont introduits - contraints et forcés par un escadron de CRS peu regardants sur le respect des droits humains - dans l'enceinte de l'hôpital l'ont fait pour se mettre eux mêmes en sécurité, mais de surcroit il ne s'agissait absolument pas de militants aguerris, venus là pour casser, contrairement à la légende urbaine si généralement propagée par le gouvernement et tant de médias, si complaisants avec ce pouvoir liberticide, pour discréditer la mobilisation sociale.
Monsieur et Madame tout le monde donc... (moins les 20 % et encore de ceux qui ont voté pour le grand gourou...).
Les libérés ont en outre été victimes de pratiques policières plus que discutables...
Ce n'est donc plus seulement un mensonge : c'est une affaire d'état, une violence d'état qui, après cet autre mensonge d'état, et cette autre violence macroniste, celle de l'affaire Benalla, laissera des traces indélébiles dans la mémoire collective... Ce gouvernement est de toute évidence d'essence autocratique et autoritaire et s'assoit chaque jour un peu plus sur les droits humains, comme sur la vérité la plus factuelle qui soit. Et après, on s'étonnera que certains crient " tout le monde déteste la police "... et autres Acab. Ne sont-ils pas parfois amplement justifiés par les faits ? Quoi qu'en pensent certaines nobles âmes jamais confrontées à ce genre d'abus de pouvoir, c'est pourtant une réalité que subissent bien des minorités, et des habitants des quartiers pauvres... et cela depuis tant et trop d'années. Le sentiment de révolte est donc on ne peut plus légitime, compréhensible.