Quel besoin avait donc ce journal qu'on tenait autrefois pour l'un des derniers vestiges de la gauche alternative d'inviter pareille plume vomitive dans ses colonnes ?
...Une occasion pour moi de vous éclairer la lanterne sur ce quidam qui se pavanait il y a peu encore dans une petite sauterie identitaire, le gratin de la peste brune de ce pays, dont l'assemblée s'amusait de voir des militantes féministes agressées ... dans un cirque !
Ce réac plus connu pour ses soi-disant qualités littéraires que pour ses opinions politiques, grand adepte de LREM e t du " c'était mieux avant ", nous est connu depuis 2014, avec cet article de Slate :
Pourtant, il était déjà apprécié avant par la fachosphère. La preuve...
Mais depuis, il a fait du chemin...
Anti-écolo porte-plume du lobby de la bagnole à tout prix y compris de notre mort (rien que pour ça, il faudrait l'attacher sur une poussette à hauteur de son pot d'échappement pendant plusieurs heures)...
.. Voilà ce qu'il écrivait dans " Pourquoi je préfère rester chez moi - Polémiques II ", qui ne peut que m'opposer frontalement à cet individu, qui nie la réalité même du racisme dans ce pays, tout comme l'absence de démocratie réelle :
En effet, la liberté d "expression pour les nuls... Celle de répandre partout leur haine raciste, sexiste et homophobe... Belle liberté que voilà, que celle du phénomène des haters décrit régulièrement ici, qui devrait pourtant s'arrêter où commence celle des autres de ne pas être les victimes expiatoires de tous leurs maux... Passons.
Mais bon, en même temps 😉 , n'y a t-il pas une logique à ce que celui qui honnit et méprise à ce point internet en ignore les faces sombres ? Cette cécité là est criminelle, pour quelqu'un qui prétend observer notre société. Ce faisant, il n'en observe que les faux semblants, vu du côté des beaux quartiers, alors que le côté sombre de la force d'internet peut toucher tout un chacun en s'infiltrant jusque dans son intimité, smartphones, tablettes et PC faisant leur œuvre... et répandant leur (potentielle) toxicité.
Négliger cela, c'est ne rien comprendre aux convulsions de notre société. Ce n'est pas pour rien que j'y passe du temps. Le mouvement des gilets jaunes, pour seul exemple, est issu en grande partie de cette incroyable mobilisation via les réseaux sociaux, sans lesquels tout cela n'aurait pu advenir, ou n'aurait pas pris la même forme, ni la même immédiateté, la même capacité de cooptation par capillarité populaire.
Ignorer cet univers c'est se mettre le doigt dans l'œil. Jusqu'au coude. Et prétendre y voir plus clair que les autres. Juste un mépris social. Mais de quoi de plus ordinaire que cela chez un réac ?