Une mère de famille cherche sa fille après l'effondrement de la civilisation engendré par une épidémie de zombies.
Origine du film : États-Unis
Créateurs : Karl Schaefer et John Hyams
Nombre d'épisodes : 8
Genre : Action, Drame, Horreur
Acteurs : Jaime King, Justin Chu Cary , Christine Lee, Sal Velez Jr., Kelsey Flower
Musique : Alec Puro
Durée : 20 à 45 minutes
Sociétés de production : The Asylum
Distribué par : Netflix
Notre note : ★★★★☆
" Black Summer " est une série télévisée d'horreur datant de 2019, créée par Karl Schaefer et John Hyams. La première série comprend huit épisodes et est diffusée sur la plate-forme Netflix depuis le 11 avril 2019. La série est produite par The Asylum, la même société de production qui se cache derrière la série Z Nation. Les acteurs principaux sont Jaime King, qu'on a pu voir dans " Sin City: A Dame to Kill For " (2014), Justin Chu Cary, qu'on a pu voir dans " Blindspotting " (2018), Christine Lee, qu'on a pu voir dans " Colossal " (2016), Sal Velez Jr., qu'on a pu voir dans " The Guest House " (2017), et Kelsey Flower, qu'on a pu voir dans " Thousand Yard Stare " (2018).
L'histoire proposée par " Black Summer " nous invite à suivre une mère de famille, Rose ( Jaime King) qui par la force des choses va être séparée de sa fille. Elle s'embarque dans un périple compliqué, ne s'arrêtant devant rien pour la retrouver. Chemin faisant, elle va s'associer dans sa quête avec Julius James ( Justin Chu Cary), un criminel ayant pris l'identité d'un militaire, mais également avec Ooh " Sun " Kyungsun ( Christine Lee), une coréenne qui cherche sa mère disparue, William ( Sal Velez Jr.), un électricien, et Lance ( Kelsey Flower), un jeune survivant sans famille. Ensemble, ils doivent affronter toutes sortes de danger et parfois prendre des décisions brutales, dans un monde en pleine mutation suite à une apocalypse zombie qui vient de débuter six semaines auparavant...
L'apocalypse zombie, voilà un thème qui commence sérieusement à être éculé depuis ces dernières années. Après, quand on aime bien ce genre, c'est difficile de résister à l'envie de regarder les nouveautés qui sont proposées. Netflix nous offre donc en ce mois d'avril, une nouvelle série, composée de huit épisodes, dont certains sont très courts, soit une bonne vingtaine de minutes parfois. Cette série peut faire office de préquelle à la série Z Nation, produite par la société The Asylum, déjà à l'origine de cette dernière.
Le concept de base de " Black Summer " est simple, aller d'un point A à un point B, distant de plusieurs kilomètres. Le point A étant un checkpoint militaire, avec filtration en vue d'une évacuation. Le point B étant le stade local où est regroupé l'ensemble des survivants avant une évacuation de masse plus importante. La famille de Rose explose à ce checkpoint. Patrick ( Ty Olsson), le père, est écarté car infecté et ne tardera pas à se transformer en zombie, Anna ( Zoe Marlett), la fille, est embarquée dans l'un des camions pour l'évacuation vers le stade, et la mère, Rose, se retrouve seule, et va tenter d'aller jusqu'au stade dans une aventure parsemée d'embûches diverses et variées.
Les premiers épisodes sont très dynamiques, et s'apparentent presque à une sorte de road-movie. Chaque épisode est divisé en petits segments allant de quelques secondes à plusieurs minutes. On y fait connaissance avec les principaux protagonistes. Le montage proposé par Andrew Drazek et Chris Bragg est super dynamique, et permet au téléspectateur d'être en permanence sous tension. L'ambiance est très anxiogène, le danger pouvant surgir de n'importe où. L'ensemble des principaux personnages va se regrouper dans le cinquième épisode, et dès lors, les choses vont grandement s'accélérer. Et c'est bien entendu dans le dernier épisode qu'il y aura le plus d'action, plus les protagonistes se rapprochent du stade, qui se trouve en plein centre-ville, plus les rues sont infectées de zombies affamés...
L'action est présente dans chaque épisode et la photographie signée par Yaron Levy et Spiro Grant est travaillée de manière à positionner le spectateur dans une ambiance précise. Les maisons sont vides, des véhicules sont abandonnés dans les rues, parfois crashées les unes contre les autres, des gens courent dans tous les sens, souvent sans savoir où aller, et régulièrement coursés par un ou des zombies. On est bien dans les premières semaines de l'épidémie, et c'est le chaos, la société est déstructurée. Les criminels en profitent pour commettre toutes sortes d'exactions, et même des bandes d'enfants adoptent un comportement schizophrène (épisode 3)...
En conclusion, " Black Summer " est une très bonne série post-apocalypse disposant d'une histoire simple, d'une intrigue désormais familière, mais d'un développement singulièrement nerveux et original. Le rythme est soutenu, le récit est fluide et la narration fait parfois des allers et retours sur un espace-temps très court en suivant différents personnages qui se croisent et se recroisent au gré des situations. La photographie permet pleinement de s'immerger dans l'atmosphère anxiogène de l'histoire. L'édition permet d'avoir des épisodes très tendus avec des durées très variables allant de 20 à 44 minutes. L'ensemble est divertissant pour peu qu'on ne soit pas allergique aux zombies....