Le #RN n'aime pas les juifs #Metz #Européennes2019
Le FN dé-diabolisé, rebaptisé en RN pour (tenter de) nettoyer sa vitrine peu ragoutante, nous a encore apporté la démonstration ce mercredi 1er mai, chez le père comme chez la fille, que rien n'avait vraiment changé... Des deux côtés, c'est le complotisme qui l'emporte. A Paris, lors de son traditionnel hommage à Jeanne D'Arc, le négateur de crimes contre l'humanité a relancé la thèse de l'incendie criminel de Notre Dame, en se livrant à des hypothèses totalement délirantes de l'intervention de services extérieurs ... d'origine bien évidemment extra-européennes, selon ses habituelles saillies xénophobes. A Metz, la fille à papa a innové en s'appuyant quant à elle sur les propos complotistes de l'origine de l'Europe par Philippe de Villiers. Mais a marché dans les traces de son père toutefois en utilisant pour son meeting encore et toujours les mêmes crapules racistes au front bas du trop célèbre DPS, bien connu pour ses innombrables exactions et ses violences. La question de sa dissolution avait d'ailleurs pour cette raison été posée par une commission d'enquête parlementaire en 1999. Et voilà que nous avons appris - mais quelle surprise ! - par l'UEJF que certains de ses militants avaient été agressés aux abords du meeting de la fachote en chef :
Le président et des militants de l'UEJF agressés physiquement par le Rassemblement National à MetzCe mercredi 1er mai 2019, des militants de l'UEJF se sont rendus devant le " Banquet patriotique " du Rassemblement National à Metz. L'objectif était de tracter pacifiquement afin d'alerter sur les dangers d'une politique d'extrême droite en Europe à l'approche des élections européennes.
Alors que le tractage venait à peine de débuter, des membres du service d'ordre du Rassemblement National (Département Protection Sécurité, DPS) s'en sont pris violemment à plusieurs militants de l'UEJF présents. Cinq d'entre eux ont été agressés.
Deux militants ont été jetés au sol et ont reçu du gaz lacrymogène. Un des militants assistant à la scène est venu porter secours au président de l'UEJF, jeté à terre qui a reçu du gaz lacrymogène. Il a lui aussi été aspergé de bombe lacrymogène dans les yeux et a reçu un coup de poing au visage. Un autre a reçu un coup de matraque sur le corps pendant qu'une autre militante était bousculée par le service d'ordre qui a détruit son téléphone. ( source)