Au sein de l’USTG (union syndicale des travailleurs de Guinée) et le SLECG (syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée), il existe des camps rivaux. L’USTG d’Abdoulaye Sow et le SLECG d’Aboubacar Soumah, ne devaient pas entrer et s’exhiber devant la loge officielle. S’en sont suivis des affrontements qui ont fait plusieurs blessés, dont les deux leaders syndicaux cités plus haut.
Aboubacar Soumah est le secrétaire général du SLECG, à l’origine de la grève des enseignants qui a paralysé le pays l’an dernier. Sur fond de violente agitation sociale, la classe ouvrière guinéenne s’est divisée. Mais un protocole d’accord, moins explicite, entre le SLECG d’Aboubacar Soumah et le gouvernement avait permis de suspendre la grève en janvier dernier. L’un des points saillants du protocole d’accord est le recensement du fichier des enseignants. Le processus terminé à Conakry est en cours à l’intérieur du pays. L’argent relatif aux salaires des enseignants fictifs ou absents doit revenir aux enseignants.
Aboubacar Soumah avait exigé à l’origine de la grève, mais en vain, le salaire de base à 8.000.000 GNF par enseignant soit 800 euros. Demande à laquelle, le gouvernement ne peut accéder.
Chaque année, le 3 mai, la liberté de la presse est mise à l’honneur pour quelques heures. Et cela tombe bien, car ces derniers temps, elle est singulièrement mise à mal, que ce soit en France ou dans le monde et elle a bien besoin de soutien. Comme...