Depuis le 27 avril, les projecteurs sont tournés, une nouvelle fois, vers Apple. La raison ? Le New York Times rapportait, à cette date, que 11 des 17 applications de contrôle parental concurrentes de sa fonctionnalité " temps d'écran " étaient supprimées de sa boutique en ligne.
Si l'on crie déjà à l'abus de pouvoir, Apple n'a pas tardé à réagir sur cette accusation en expliquant que cette démarche a pour but de protéger la vie privée des utilisateurs. Explication.
Si comme de nombreux parents, vous faites confiance à des applications pour gérer l'accès de vos enfants à vos appareils iOS, vous avez certainement remarqué que la plupart d'entre eux ont disparu, sans crier gare, sur l'App Store. Et si la concurrence était la première raison mise en évidence, Apple avance d'autres raisons.
Des applis de contrôle parental trop invasives
Voici ce que l'on peut lire dans le communiqué publié lundi :
" Nous avons récemment supprimé plusieurs applications de contrôle parental de l'App Store, et ce, pour une raison simple : elles mettent en péril la confidentialité et la sécurité des utilisateurs. Il est important de comprendre pourquoi et comment cela s'est passé. "
La marque à la pomme ajoute :
" Au cours de la dernière année, nous avons appris que plusieurs de ces applications de contrôle parental utilisaient une technologie très invasive, appelée Mobile Device Management (gestion des appareils mobiles, en français), ou MDM. MDM permet à un tiers de contrôler et d'accéder à un appareil et à ses informations les plus sensibles. [...] Au-delà du contrôle que l'application peut exercer elle-même sur le périphérique de l'utilisateur, des recherches ont montré que les profils MDM pouvaient être utilisés par des pirates informatiques. "
Et contrairement à ce que l'on peut voir dans l'article du New York Times, Apple affirme avoir bien prévenu les développeurs. Mieux encore, le géant américain a également affirmé avoir donné un délai de 30 jours à ces derniers pour qu'ils corrigent le problème. Les applications supprimées sont donc de ceux qui ne l'ont pas fait.