Et si un astéroïde frappait la Terre ? Même si les chances d'un tel impact sont très minimes (voire inexistantes pour le siècle à venir), il est important de se parer à toute éventualité. D'ailleurs, les agences spatiales américaines et européennes, la Fema et le Bureau de coordination de défense planétaire prennent cette situation très au sérieux.
C'est pour cette raison que ce rassemblement d'agences spatiale international a mis au point différents plans d'action en fonction des scénarios qui peuvent survenir. Ce n'est pas tout, ils ont également mis en place des exercices d'anticipation qui débuteront très prochainement.
Des exercices d'anticipation pour les participants
Tous les participants à ces exercices d'anticipation réagiront en fonction de scénarios fictifs, mais la scène principale consiste en un impact d'astéroïde sur la Terre. Prévue pour la semaine prochaine, cette séance de préparation dure cinq jours, du 29 avril au 3 mai. Ces dates n'ont pas été choisies au hasard, car c'est durant cette période qu'aura lieu la Conférence sur la défense planétaire.
Après chaque journée de préparation, les responsables feront un état d'avancement de l'exercice et mettront à jour le prochain exercice en fonction des commentaires et des agissements de chaque participant. L'objectif : identifier le comportement, en temps réel, des participants tout en jaugeant leur capacité d'adaptation.
Que faire en cas d'impact astéroïde ?
Cet exercice permettra donc de mieux répondre à un éventuel impact d'astéroïde. Un plan en deux étapes :
- Calculer la vitesse et la trajectoire du stéroïde grâce à des télescopes
- Décider s'il faut faire d'évier l'objet ou évacuer. Si l'objet mesure moins de 50 mètres, il faut évacuer d'urgence l'endroit qui sera touché. Ces endroits peuvent être identifiés deux semaines avant l'impact. Si l'objet fait plus de 50 mètres, la solution est de le dévier grâce à un appareil lancé vers lui.
Mais il reste une question sans réponse : qui sera l'autorité décisionnaire ? L'on ignore aussi si les pays les plus riches participeront financièrement à la mission s'ils ne sont pas dans la ligne de mire de l'éventuel astéroïde.