Dans ma note intitulée "Durée de vie" en janvier je disais : "Le sociologue américain David Phillips, s'est intéressé à la question de savoir s'il était possible de repousser le moment de son décès. Il a analysé des registres de mortalité imposants afin de traiter statistiquement la question. Voilà une démarche à encourager. Il se posait la question de savoir si les gens mourrait moins dans l’attente d’une fête, d’une célébration. Est-il possible que l’on se retiennent de mourir juste avant ces dates ?" La conclusion était : OUI. Mais est-il plus probable de mourir le jour de son anniversaire ?
Suite à la mort du premier des chats sauvages nommé Dick Rivers, le 25 avril, jour de son anniversaire, j'ai le plaisir de vous apprendre qu'en effet, nous avons plus souvent tendance à mourir le jour de notre anniversaire. Il y a même des exemples célèbres: Raphaël, Ingrid Bergman, William Shakespeare... Une statistique si étrange qu’elle perturbe les scientifiques depuis des décennies.
En 2012, une étude, l’une des premières à analyser une population de manière globale sur cette question, montrait que le risque de mourir le jour de son anniversaire était 14% plus élevé que pour chacun des 364 autres jours de l’année.
D’autres études ont trouvé des résultats similaires. L’une d’elles, publiée en 2014, a notamment analysé un échantillon bien plus élevé: 25 millions de décès aux États-Unis, de 1998 à 2011. Résultat: les gens meurent 6,7% plus que prévu le jour de leur anniversaire. (source)