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L'ONU invite les gouvernements à passer d'une "économie grise" à une "économie verte" pour résoudre la crise climatique

Publié le 29 avril 2019 par Bioaddict @bioaddict
Lors d'un Forum sur le développement économique en Chine, le Secrétaire général des Nations Unies António Guterres a exhorté les gouvernements à agir rapidement pour sortir d'une "économie grise non durable" à une "économie verte", seule solution pour résoudre la "crise climatique". ¤¤ Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a prononcé une allocution lors de l'ouverture du Forum de la ceinture et de la route pour la coopération internationale à Beijing (Chine) : OK
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Le Forum de la ceinture et de la route pour la coopération internationale ("Belt and Road Forum for international cooperation" en anglais) - un Sommet concernant le plan de développement économique et commercial international -, organisé par le gouvernement chinois, a eu lieu à Bejing le samedi 27 avril. Une des réflexion majeure de cette réunion était notamment : " comment contribuer à rendre le monde plus équitable et plus prospère et inverser les effets négatifs des changements climatiques ". S'adressant au président chinois Xi Jinping et à des dizaines d'autres dirigeants d'État, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a déploré le manque de " volonté politique mondiale " pour contrer le changement climatique.

La planète est confrontée à une " crise climatique " (...) qui s'aggrave de jour en jour ", a-t-il déclaré, précisant que celle-ci menace des décennies de progrès et compromet tous les projets entrepris pour construire un développement inclusif et durable. " Et l'horloge tourne ", a-t-il prévenu. " La science nous dit clairement que nous n'avons que 12 ans pour cette transformation, si nous voulons limiter l'augmentation de la température à 1,5 degré Celsius et éviter les pires impacts du changement climatique ".

Comment agir concrètement et vite ?

A l'échelle mondiale, les pays doivent aujourd'hui trouver le moyen de passer d'une " économie grise non durable, alimentée par des combustibles fossiles, à un avenir énergétique propre, vert et faible en carbone ", a déclaré António Guterres. " Nous avons besoin d'un développement vert. Nous avons besoin du développement durable. Et nous en avons besoin maintenant ", a martelé le Secrétaire général de l'ONU, citant l'exemple chinois. En effet, les nouveaux emplois dans le secteur des énergies renouvelables en Chine sont aujourd'hui plus nombreux que ceux créés dans l'industrie pétrolière et gazière. En 2017, la Chine a investi plus de 125 milliards de dollars dans les énergies renouvelables, soit 25 % de plus que l'année précédente.

Le chef de l'ONU a expliqué pourquoi l'économie verte est l'avenir. " Elle favorise la prospérité, crée du travail décent, s'attaque aux causes profondes des conflits et contribue au plein exercice de tous les droits de l'homme - non seulement civils et politiques, mais aussi économiques, sociaux et culturels ". " Les gouvernements, villes et entreprises sont ainsi de plus en plus nombreuses à comprendre que les solutions climatiques renforcent les économies tout en protégeant notre environnement "s'est-il réjoui.

" Pour transformer notre monde, nous avons besoin d'une croissance inclusive et durable qui élève les communautés environnantes, réponde aux besoins de tous, intègre les femmes et la jeunesse dans l'économie de demain et soit pleinement compatible avec l'Accord de Paris sur le changement climatique et le Programme de développement durable à l'horizon 2030 ", a expliqué le chef de l'ONU.

Crise climatique : les gouvernements invités à présenter des " plans concrets et réalistes "

Le 23 septembre 2019, à la veille du débat général de la prochaine Assemblée générale des Nations Unies, António Guterres organisera à New York un Sommet sur l'action pour le climat. Un sommet pour lequel les dirigeants du monde entier sont invités à venir avec des " plans concrets et réalistes " pour améliorer leurs contributions à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

" Ces plans doivent montrer comment nous pouvons atteindre l'objectif de zéro émission nette à l'échelle mondiale d'ici 2050 grâce à de solides mesures d'atténuation et d'adaptation ", a-t-il expliqué, demandant aux dirigeants du monde entier d'adopter une tarification du carbone qui reflète le coût réel des émissions, de mettre fin aux subventions aux combustibles fossiles et de ne pas commencer à construire de nouvelles centrales à charbon après 2020.

Stella Giani


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