Bates Motel (saison 1), les origines de la psychose.

Psychose, vous connaissez sûrement, ne serait ce que de nom. Bates Motel est une série-tv préquel de ce film qui s'est terminé en 2017. Voici ma critique de la saison 1 🙂 On ne peut pas toujours être dans les temps 😉 lol

Bande annonce de Bates Motel droit devant !

Comme je l'ai dit précédemment, Bates Motel est la série-tv préquel de Psychose.
Après la mort de son mari, Norma Bates décide de refaire sa vie loin de l'Arizona, dans la petite ville de White Pine Bay dans l'Oregon. Elle emmène avec elle son fils Norman, âgé de 17 ans, avec qui elle partage une relation fusionnelle compliquée.

Connaissant l'univers de Psychose d'Alfred Hitchcock, un classique, j'étais très intrigué de découvrir la série. De plus, savoir que Freddie Highmore était dans le rôle de Norman Bates était relativement un gage de qualité sachant que Highmore est tout de même un acteur relativement bon et que j'aime beaucoup (Neverland, Charlie et la Chocolaterie, les Minimoys).
Et je dois dire que j'ai eu une très bonne surprise !

Au niveau scénario ils parviennent à faire quelque chose de très bon - tout du moins pour la première saison, je n'ai encore pas vu le reste - qui nous intrigue tout au long de la saison. La ville de White Pine Bay regorge de gens étranges avec de lourds secrets. Entre le trafic de cannabis, les trafics divers, les esclaves sexuels et autres visses, il y a de quoi faire 😉
On ne s'ennuie pas une seule seconde au cours de ce premier chapitre. Sans oublier que l'histoire principale est le rapport entre Norma et Norman Bates. Leur rapport est étrange, et même malsain. Norma essai de se refaire une nouvelle vie. On sent qu'elle ne demande qu'une vie normale et rien d'autre.
De l'autre côté, Norman est étrange, dès le début. On sent qu'il y a un problème, qu'il a du mal à gérer ses sentiments. Il veut tellement plaire à sa mère et être là pour elle qu' il s'empêche de faire beaucoup de choses, de se sociabiliser, mais à la fois une autre partie de lui ne demande que ça, s'ouvrir aux autres et être un enfant normal.
Deux personnalités s'affrontent dans l'esprit de Norman et on sent déjà que dès la première saison la partie sombre prend une bonne avance sur l'autre.

Je suis vraiment étonné par la qualité scénaristique qu'offre Bates Motel. De plus, la réalisation est propre, carrée, très cinématographique. L'ambiance est lourde. Tous les personnages se regardent du coin de l'œil, et tous ont quelque chose à cacher. La mise en scène nous plonge dans un univers sombre empli de requins qui n'ont confiance en personne.

De nombreux acteurs sont très bons, mais il faut être franc, Freddie Highmore et Vera Farmiga, respectivement Norman et Norma Bates sont les deux têtes d'affiche. Leur relation est troublante et pour moi Highmore prouve encore une fois qu'il est un très bon acteur capable de jouer n'importe quoi. Cette fois-ci il joue avec perfection ce futur tueur en série qu'est Norman. Il fait l'équilibriste avec brio entre l'enfant doux et fragile et l'ado psychopathe et froid. On voit clairement le changement sur son visage lorsque l'une ou l'autre des personnalités prend le pas sur l'autre. Highmore offre une interprétation exceptionnelle !

Bates Motel marque les esprits à de nombreux niveaux avec cette première saison. La réalisation est digne du cinéma, tout autant que la mise en scène, quant au scénario il regorge de rebondissements et chaque personnage se révèle porteur d'une histoire bien à lui qui étoffe l'univers entourant les Norman. Les acteurs sont très bons, il n'y a rien à redire, mais très clairement, Norman et Norma sont les personnages les plus travaillés et les plus intéressants. Norma est touchante et fait preuve d'un caractère très fort envers ceux qui l'entourent, tout comme envers Norman. Quant à ce dernier il offre une dualité passionnante que l'on a vraiment envie de découvrir dans les saisons qui vont suivre.
Une très bonne première saison à qui je donne sans hésiter un 16/20 et qui mérite d'être vu par tous les passionnés de thriller et de suspense, mais aussi un peu d'horreur 😉

D.A.G.