Guidé par l’envie de faire partager à un public l’immense collection d’objets de parfumerie retraçant plus de 3000 ans d’histoire, Jean-François Costa, le père des dirigeantes actuelles, avait ouvert en 1983 ce premier musée parisien tout en engageant dans le même temps la modernisation de l’entreprise. Grand amateur d’art, il réunit au cours des années soixante-dix ses collections d’objets de parfumerie pour donner naissance à plusieurs musées à Grasse et à Paris.
Pour ce faire, il avait choisi un très bel hôtel particulier, construit en 1860, par un élève de Charles Garnier, et situé en face de l’Opéra. Chargé d’histoire et marqué par le style Second Empire, cet appartement d'apparat est un écrin somptueux pour recevoir dans ses vitrines flacons anciens, brûle-parfums, nécessaires de voyage, objets rares et précieux ayant pour dénominateur commun le monde merveilleux des senteurs.
Il existe trois musées à Paris et un à Grasse. La collection se trouve donc dispersée entre les quatre établissements. Le présent article concerne celui du 9 rue Scribe, qui est le premier à avoir vu le jour.
On y accueille amateurs et passionnés pour une visite guidée (gratuite, c'est à souligner) à la découverte de son extraordinaire histoire de l’Antiquité à nos jours. Le public étant nombreux, comme on peut l'imaginer, vous serez dirigé vers un des deux parcours de visite, que j'ai suivis (un peu au pas de course) le soir de la réouverture. Les photos qui illustrent l'article peuvent indifféremment avoir été prises d'ans l'une ou l'autre partie, sachant que, même s'ils sont différents, et que les collections historiques ne se répètent pas, ils retracent chacun de semblables aspects.
Plusieurs types de visites et conférences sont organisées e je vous encourage à consulter le site de la maison. Il faut souligner l'extrême compétence et l'étendue des connaissances du personnel assurant ces visites, et qui m'ont donné l'envie de revenir pour en apprendre davantage sur cet univers. En voici quelques bribes :