Le nouveau Hyundai Venue est à la hauteur des attentes et c'est important de le mentionné puisque justement, on attendait beaucoup de ce dernier et on peut dire que le constructeur coréen a livré la marchandise dès le premier coup d'œil.
Le Hyundai Venue 2020 est invitant et il affiche un air très sympathique. C'est un véhicule qui nous donne envie de sourire lorsqu'on l'aperçoit de loin. Plus on s'en approche et plus en constate que c'est en véhicule sérieux avec une calandre surdimensionnée et des phares minces, ce qui lui donne beaucoup de caractère. Comme vous pouvez le voir, le Hyundai Venue 2020 a été présenté avec le toit peint en blanc alors que le reste de la carrosserie est vêtue d'une robe bleu foncé. Ce genre de design est très tendance depuis quelques années, surtout dans une gamme comme celle des VUS sous-compacte où les acheteurs recherches des véhicules dynamiques et vibrants, ce qui veut dire que le Hyundai Venue marque de très gros points sur ce terrain.
L'habitacle du Hyundai Venue 2020 est plus minimaliste et moins tape-à-l'œil que l'extérieur, ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose dans la mesure où s'accommode plus facilement à ce type de design et on s'en fatigue moins rapidement. Hyundai reprend plusieurs formes très géométriques comme celle qu'on retrouve à l'extérieur, ce qui vient ainsi faire le lien entre l'habitacle et la carrosserie. Le modèle qui nous a été présenté par le manufacturier propose aussi un habitacle 2 tons, ce qui est assez joli je dois l'admettre.
En termes d'ergonomie, l'habitacle du Hyundai Venue est assez bien pensé. Les boutons sont gros et faciles à trouver et ça amène un côté amusant au design intérieur. Il y a une chose qui me déçoit pare-contre et si vous êtes habitué de me lire vous savez probablement déjà que je vais parler de l'écran tactile. Encore une fois, ce dernier donne l'impression d'avoir été collé sur le tableau de bord. Je sais que ça fait très Mercedes-Benz et BMW de faire ça, mais Hyundai a démontré à mainte reprise qu'il peut faire preuve d'originalité et proposer des caractéristiques nettement plus intéressantes que celles qu'on retrouve chez la compétition. Personnellement, j'aurais préféré un écran intégré. En revanche, il y a un détail qui m'a tout simplement fait craquer pour le petit VUS du constructeur coréen et ce sont ses sièges. Le modèle présenté lors du Salon de New York était équipé de siège semi-cuir semi-tissu, mais ce qui ma particulièrement accrocher, c'est l'aspect rétro de fini de la partie tissu qui nous donne l'impression d'être de retour dans les années 90. Ça, c'est le genre de chose que seul Hyundai à l'audace de faire et dans le cas du Venue 2020, c'est une réussite.
Le Hyundai Venue 2020 aura droit à toutes sortes de technologies à commencer par Apple Car Play et Android Auto. Certaines technologies comme l'air conditionné automatique, le volant chauffant et le système d'entrée et de démarrage sans clé seront aussi offertes en option.
Pour ce qui est de l'aspect mécanique du Venue, Hyundai annonce un petit moteur de 4 cylindres de 1.6 litre. La puissance de ce dernier n'a toujours pas été dévoilée, mais Hyundai parle déjà d'une consommation moyenne à 7.1L/100km. De plus, le petit VUS du constructeur coréen proposera une boîte manuelle à 6 rapports ou une boîte CVT. Quant à la motricité, seul un rouage à traction est disponible pour l'instant.
Le Hyundai Venue 2020 est un véhicule audacieux, mais je crois que le constructeur coréen nous réserve encore bien des surprises à son égard. Il y a d'ailleurs une rumeur très intéressante qui commence à circuler à son sujet. Il semblerait que le constructeur coréen travaille au développement d'une version N Sport. On ne sait pas encore de quoi il s'agit, mais on pourrait s'attendre à ce que cette dernière soit propulsée par le même moteur turbocompressé de 4 cylindres de 2.0 litres qu'on retrouve dans la Veloster. La puissance de ce moulin s'élève à 275 chevaux et 260 livres-pied de couple, ce qui ferait tout simplement des ravages dans un petit VUS comme le Hyundai Venue.
Auteur: Jean-Sébastien Poudrier