"Barakat (ça suffit), ce système !", "On ne s’arrêtera que quand vous partirez tous", "Dégage, Bensala!", "Feniche, Belaiz : kif-kif", etc. Ces slogans, inspirent désormais les citoyens du monde entier, par leur humour et leur originalité. Les manifestants espèrent désormais obtenir par ailleurs l’annulation du prochain scrutin présidentiel, fixé au 4 juillet par le pouvoir intérimaire. Ils réclament un processus de transition géré par des structures ad hoc.
"Ce n’est pas parce que Belaiz a démissionné que c’est fini", expliquait Lyes Adimi, un étudiant de 24 ans à l’Agence France-Presse (AFP). D’autant que son remplaçant, Kamel Feniche, membre depuis 2016 du Conseil constitutionnel, inconnu du grand public, correspond trait pour trait au fidèle serviteur du "système" corrompu de Bouteflika. Ces dernières semaines, la police a été accusée de réprimer les manifestations; ce vendredi 19 avril, elle s’est faite plutôt discrète. Néanmoins, la police a bouclé un tunnel d’une centaine de mètres, que les manifestants avaient l'habitude de prendre. La semaine dernière, les citoyens l'avaient accusé d’avoir lancé des gaz lacrymogènes provoquant un dangereux mouvement de foule. Selon la télévision nationale, d’autres villes algériennes se mobilisent tous les vendredis.
Lundi 15 avril 2019 en fin d’après-midi, les premières flammes s’échappent de Notre-Dame de Paris et une heure plus tard, la célèbre flèche du non moins célèbre architecte Eugène Viollet-le-Duc s’effondre. Et elle transperce le cœur de très très...