Voici un livre qui traite le lait de vache comme une peau de vache ! Le lait si bon de notre enfance (pour ma part je n’ai jamais aimé le lait) serait -il pas si bien pour nous ? Les allergies répétées de ma fille m’ont ouvert les yeux ! j’ai commencé à me poser certaines questions, car même si je ne bois pas de lait, c’est tellement “logique” d’en offrir à nos petits bouts qu’on se demanderais presque comment faire sans ! Ce livre est très instructif un petit extrait qui vous parlera mieux j’en suis certaine !
« Croire que l’ostéoporose est due à un manque de calcium, c’est croire que les infections sont dues à un manque de pénicilline. »
Pr Mark Hegsted, professeur émérite de nutrition, université de Harvard (Boston Massachusetts)
Dans les pays d’Europe de l’ouest, d’Amérique du Nord, en Australie et Nouvelle-Zélande, la tradition de l’élevage est ancienne et la consommation de laitages n’a cessé de progresser ces dernières décennies.
Si les laitages protègent de l’ostéoporose, comme le prétendent en coeur le ministère de la santé, les nutritionnistes et l’industrie laitière, nos mamies devraient gambader joyeusement tandis qu’une épidémie de fractures du cold du fémur, des vertèbres et du poignet devrait au contraire décimer l’Asie et l’Afrique où l’on boude les laitages. C’est exactement le contraire qui se passe.
Dans les pays où la consommation de calcium et notamment celle de calcium laitier est la plus élevée, qui sont aussi les pays gros consommateurs de protéines animales, l’ostéoporose fait des ravages. A l’inverse, les populations qui consomment peu de laitages sont épargnées par cette maladie.
L’Organisation mondiale de la santé appelle cela « le paradoxe du calcium ». Voici quelques exemples de ce paradoxe.
C’est en Suède, Norvège, États-Unis, Allemagne, Irlande, Royaume-Uni, Finlande, Australie et Nouvelle-Zélande que l’on consomme le plus de lait par personne et par an. C’est aussi dans ces pays que le nombre annuel de fractures du col du fémur (pour un âge donné) est le plus élevé. Les Suédois détiennent deux records mondiaux : celui de la consommation de laitages et celui des fractures du col du fémur. Les Australiens, les Néo-zélandais, les Américains avalent trois fois plus de lait que les Japonais. L’incidence des fractures du col du fémur est dans ces pays deux fois et demi à trois fois plus élevée qu’au Japon. Aux États-Unis, l’ostéoporose ne touche pas toute la population de manière uniforme. Les Mexicains-Américains et les Afro-Américains, qui consomment moins de laitages que les Blancs ont deux fois moins de fractures du col du fémur.
En Chine continentale où malgré l’offensive de l’agro-business laitier, l’on consomme encore très peu de lait (autour de 10 kg par personne et par an), la fréquence des fractures du col du fémur est l’une des plus faibles au monde, 5 à 6 fois plus basse qu’aux États-Unis où chaque Américain avale plus de 250 kg de lait par an. Au Togo, l’ostéoporose est extrêmement rare : on y consomme annuellement moins de 10 kg de lait par personne. Au Cambodge, au Laos, au Libéria, en République démocratique du Congo, en Nouvelle-Guinée, la consommation annuelle de lait par personne ne dépasse pas 5 kg : l’ostéoporose y est considérée comme une « non-épidémie ».
Pour résumer, ces études de populations nous transmettent un message clair et simple : moins on consomme de lait et de protéines animales, plus on a des os en bonne santé. Au Nigéria où l’on boit très peu de lait, le ratio entre protéines animales et protéines végétales est dix fois plus faible que celui relevé en Allemagne. L’incidence de fractures du col du fémur y est plus basse de 99 % !
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