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plantes interdites en cas de cancer hormono dépendant

Publié le 23 avril 2019 par Mourad Zouha @hayadossari
plantes interdites en cas de cancer hormono dépendant

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plantes interdites en cas de cancer hormono dépendant

Qu’est-ce qu’un cancer hormono dépendant ?

Un cancer est hormonodépendant ou hormonosensible lorsque des hormones jouent un rôle dans la prolifération des cellules cancéreuses.

Les principaux cancers hormonodépendants sont les cancers du sein et de la prostate, qui sont sensibles aux hormones sexuelles.

Les tumeurs hormonodépendantes se forment principalement dans des tissus dont le fonctionnement est normalement régulé par des hormones. La très grande majorité des cancers de la prostate sont hormonodépendants : la croissance de la tumeur est stimulée par une hormone sexuelle masculine, la testostérone, produite par les testicules. En revanche, seuls 60 à 70 % des cancers du sein sont hormonodépendants. Dans ce cas, les cellules cancéreuses sont sensibles à certaines hormones sexuelles féminines (comme les œstrogènes) secrétées par les ovaires.

Dans la majorité des cas, les hormones sexuelles ont une action cancérigène si les cellules de la tumeur présentent à leur surface une quantité anormale de récepteurs spécifiques (1). On dit alors que ces cellules ont développé une hypersensibilité aux hormones. Lorsque l’hormone se fixe à ce type de cellules, elle stimule leur multiplication, ce qui favorise le développement d’une tumeur (2). L’hormone n’a en revanche aucun effet sur les cellules cancéreuses dépourvues du récepteur spécifique.

Huiles essentielles et soucis de santé hormono-dépendants

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► Avant toute chose : il faut bien évidemment éviter toute automédication si vous êtes sous traitement ! Si vous désirez utiliser des huiles essentielles demandez conseil auprès de votre médecin !


Les huiles essentielles ne sont pas anodines
je ne le répéterai jamais assez !

Voici un sujet dont on ne parle pas assez souvent :
Leur restriction d’utilisation lorsque l’on a un souci de santé lié aux hormones.

Il est important de savoir que, suivant leur composition biochimique, certaines huiles essentielles peuvent avoir une activité dite «hormone-like», c’est à dire qu’elles vont agir sur notre organisme comme une hormone « synthétique ».
On ne le souligne pas assez souvent, mais ces huiles essentielles sont absolument à proscrire en cas de mastose, fibrome, cancer hormono-dépendant ou d’œstrogène excédentaire !

  • La Sauge sclarée (Salvia sclarea) par exemple contient du sclaréol, un alcool sesquiterpénique réputé pour avoir un fort effet hormon-like œstrogénique (Oestrogen-like) – cette huile essentielle devient de ce fait un régulateur hormonal car sa structure est voisine des hormones stéroïdes sexuelles. Et c’est précisément pour cette raison qu’elle est utilisée efficacement en aromathérapie dans le cadre de la pré-ménopause, afin de pallier à la chute des niveaux d’œstrogènes et de rendre la transition plus aisée.
    Mais c’est précisément aussi pour ces bienfaits qu’elle est hélas interdite aux femmes souffrant ou ayant souffert d’un cancer du sein ou de tout cancer hormono-dépendant.
  • Et puisqu’on est dans la famille des sauges : Même interdiction pour la Sauge officinale (Salvia officinalis) mais qui en plus – du fait de sa haute teneur en camphre et thuyone – est hautement neurotoxique et abortive et donc dangereuse ! Elle fait partie des (rares) huiles essentielles qui devraient être proscrites de tout usage !

Il s’agit donc de bien faire la différence entre ces deux Sauges !

« Alors que la sauge officinale développe une double toxicité et expose à des risques non négligeables (présence de cétones toxiques en concentration élevée), nous ne retrouvons pas du tout le même profil biochimique pour l’huile essentielle de Salvia sclarea. Riche en alcools et en esters, elle est quasiment dénuée de toute toxicité et l’on pourrait en faire un plus large usage (…) Le seul souci est de porter le même nom latin : Salvia »
(Extrait de la lettre du NARD N°35)

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  • Autre composant fortement Œstrogène-like à proscrire absolument en cas de problème hormono-dépendant : l’anéthol.
    C’est lui qui donne ce goût bien spécifique à l’anis et au fenouil et que l’on retrouve par conséquent dans les huiles essentielles d’Anis vert (Pimpinella anisum), de Fenouil (Foeniculum vulgare), de Badiane/Anis étoilé (Illicium verum) mais aussi de Ravensare anisé (Ravensara anisata ).
  • Ensuite il faut aussi être très vigilant avec la grande famille des sesquiterpénols qui de part leurs qualités oestrogène-like, aident également à réguler le système hormonal féminin.
    Il ne s’agit pas de bannir toutes les HE qui contiennent parfois une partie infime de ces composants dans leur profil chimique, mais bien celles qui en sont principalement constitués, avec une attention particulière au Viridiflorol qui est présent dans le Niaouli (Melaleuca quinquenervia), une huile essentielle connue pour ses propriétés de radioprotectrice cutanée en cas de radiothérapie.
    Vigilance donc lors de traitement d’un cancer hormono-dépendant on lui préférera l’HE de Tea Tree/Arbre à Thé (Melaleuca alternifolia) qui donne de très bons résultats de protection aussi !

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  • Dans la même famille biochimique on trouve également le Cédrol présent en grande quantité dans les Cupressacées comme le Cèdre de Virginie (Juniperus virginiana ) ou le Cyprès de Provence (Cupressus sempervirens) et, en quantité moindre, dans le Genévrier commun (Juniperus communis), ainsi que le patchoulolque l’on retrouve dans le Patchouli (Pogostemon patchouli).
  • Enfin citons également la Camomille Matricaire (Matricaria recutita ) qui est oestrogen-like ainsi que le Romarin à verbénone (Rosmarinus officinalis – ct verbénone ) – qui en tant que régulateur endocrinien est contre-indiqué.

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Notez que ces restrictions s’appliquent également aux Hydrolats des plantes citées – bien qu’ils soient beaucoup moins concentrés en principes actifs que les huiles essentielles. Mais un hydrolat est souvent utilisé en traitement de fond sur des durées plus longues que les huiles essentielles.
Dans le doute il est toujours mieux de s’abstenir !

Notons enfin qu’il est également mieux d’éviter toute utilisation des huiles végétales d’onagre et de bourrache qui sont également des phyto-oestrogènes !

Cette énumération n’est pas exhaustive.
Je n’ai traité ici que les huiles essentielles les plus couramment utilisées – aussi si vous avez d’autres suggestions n’hésitez surtout pas à laisser un commentaire !

LES 9 PLANTES À ÉVITER

Si les plantes peuvent soigner, elles peuvent aussi être très dangereuses, notamment quand on a un cancer. Le point sur celles à éviter parce qu’elles boostent la tumeur ou qu’elles augmentent le risque d’hémorragie. Soja : il peut booster la tumeur plantes interdites en cas de cancer hormono dépendant

Le soja contient des phytoestrogènes. Mais, pour les patients qui souffrent d’un cancer hormono-dépendant, cette composition pourrait s’avérer dangereuse. “Les patients avec un cancer de la prostate, du sein ou des ovaires doivent éviter de consommer du soja”, conseille Florence Foucaut, diététicienne. Et de poursuivre : “La composition de ces plantes peut booster la tumeur alors mieux vaut s’abstenir”.

Ginkgo biloba : des risques d’hémorragie pendant le traitement

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En phytothérapie, cette plante n’est pas à conseiller à tout le monde. Si elle est réputée pour sa protection du système nerveux, elle est à éviter pendant un traitement contre le cancer. “Dans certains cas, le ginkgo biloba peut induire un problème hémorragique. De plus, cette plante peut augmenter la toxicité de certains traitements”, avertit Florence Foucaut.

Pas de thé vert lors d’un cancer

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De nombreuses personnes raffolent du thé vert. Pourtant, cette boisson est déconseillée chez les personnes atteintes d’un cancer et suivant un traitement. De part sa propriété antioxydante, le thé vert interfère avec la chimiothérapie. Cette boisson est également déconseillée en même temps qu’une radiothérapie. Le thé vert pourrait également augmenter la toxicité de certains traitements.

Pamplemousse : il peut interagir avec les traitements

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Si le pamplemousse s’impose comme un aliment santé aux multiples bienfaits, il faut faire attention si vous suivez un traitement médical. En effet, une substance présente dans cet agrume cause certains effets secondaires et bloque le fonctionnement d’une enzyme qui permet l’assimilation de certains médicaments. Dans tous les cas, vérifiez que votre traitement n’entre pas en concurrence avec le pamplemousse. Pour le savoir, n’hésitez pas à en parler avec votre médecin traitant ou à interroger votre pharmacien.

Vigne rouge : à risque pour la circulation sanguine

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La vigne rouge est une plante de la famille des vitacées.

Tout comme le ginkgo biloba, elle n’est pas recommandée pendant le traitement d’un cancer car elle peut causer certains soucis hémorragiques.

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