Mais le cyberespace demeure aussi un lieu où se développent de nouvelles menaces. Le monde se trouve maintenant face à une cybercriminalité et des activités malicieuses pouvant porter atteinte aux libertés des personnes jusqu’à l’intégrité des États souverains.
C’est pour cela que le 12 novembre 2018 à Paris plus de 50 pays ont signé l’Appel pour la confiance et la sécurité dans le cyberespace lors du Forum pour la gouvernance de l’Internet qui s’est tenu sous l’égide des Nations Unies. Ces États, ainsi que de nombreuses grandes entreprises et organisations s’engagent, à travailler ensemble afin de protéger Internet, les données et les processus électoraux. L’objectif, mener collectivement le combat pour la cybersécurité en renforçant les coopérations et les normes internationales.
Il semble important que dans le cadre de l’ONU, les États renforcent leurs collaborations afin de continuer à construire les dispositifs pour lutter contre les cyberattaques. Nous avons sûrement tous intérêt à travailler de concert pour faire face à ce qui pourrait devenir un fléau pour nos États et pour le monde. Car et il faut en avoir bien conscience, aucun pays à terme ne pourra être à l’abri de conséquences désastreuses si la cybercriminalité et les activités malicieuses en ligne se développent fortement dans l’avenir. Bientôt le scénario d’une cyberguerre mondiale pourrait ne plus relever que des livres ou des films de science-fiction.
La sécurisation concertée du cyberespace permettrait de réduire considérablement ces risques de menaces.
Le travail des groupes d’experts gouvernementaux de l’ONU ont permis de commencer à orienter les États dans une dynamique de prévention, de coopération et de non-prolifération dans le cyberespace. Pour être efficace, la régulation d’Internet doit donc demeurer inclusive. Et pour aboutir à une gouvernance plus protectrice, les États pourraient collectivement aller plus loin en répondant à trois grands défis: la dissuasion, la défense et la sanction.
Jeudi 11 avril 2019, le très controversé Julian Assange a été arrêté par la police britannique. Il s’était réfugié dans l’ambassade équatorienne à Londres après les publications de documents secrets nauséabonds sur un site d’informations créé à cet...