Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’elle s’écroule. En 1792, lors de la Révolution française, elle subissait le même sort. C’est curieux ces coïncidences historiques… En effet, la France vit des moments compliqués et au même moment des symboles s’effondrent.
L’émotion palpable et intense est sincère mais la réalité pour certains reprend vite le dessus. Comment en effet ne pas ressentir au moins une profonde tristesse devant une telle catastrophe? Si parfois les Français se sentent perdus dans leur identité, une pathétique occasion comme celle-ci leur rappelle qui ils sont et d’où ils viennent. Certains évidemment ne se sentent pas concernés. C’est leur droit, mais qu’ils respectent le chagrin et le choc émotionnel des autres.
Raisonnablement, le chef de l’État a annulé son intervention télévisée prévue le même jour à 20h. Celle-ci avait déjà été enregistrée et bien sûr une partie de son contenu a filtré. Mais cela pour l’heure n’intéresse que peu de monde. Le chef de l’État et celui du gouvernement se sont immédiatement portés au chevet de la grande dame, sauvée in extremis par des hommes et des femmes extraordinaires de courage et de conviction. Leur cote de popularité a immédiatement grimpé.
Dans le même élan, les grands patrons français se sont lancés dans une surenchère de dons, 100 millions pour l’un, deux cents millions pour un autre. Qui dit mieux? Dans la foulée, les voilà accusés de profiter de l’occasion pour se faire de la pub sur les cendres de Notre-Dame et de bénéficier de remise d’impôt comme la loi le leur permet, eux qui ne payent plus l’impôt sur la fortune, comme la loi le leur permet aussi. Ils s’en offusquent comme les associations charitables et les "gilets jaunes" qui eux aussi sont assez offusqués pour remarquer que l’argent existe mais qu’il n’est pas pour eux… Faut-il rappeler qu’en 2018, toutes les associations caritatives ont connu une réduction des dons d’un peu plus de 4%, et ce pour la première fois depuis dix ans. La baisse a été encore plus sévère pour les fondations charitables qui ont vu les dons chuter de 54%, ce qui correspond à un montant de 130 à 150 millions d’euros. Rien que de très banal, la vie continue…
Pendant ce temps, Notre-Dame reprend ses esprits. Elle a eu peur mais n’est pas inquiète, car elle se sait éternelle. Elle a déjà survécu à de si nombreux cataclysmes provoqués par la bêtise, la cupidité, la folie et l’ambition de certains hommes qu’elle sait que d’autres la reconstruiront. Justement, en parlant de reconstruction, il serait urgent de ne pas agir trop vite pour ne pas faire n’importe quoi. Notre-Dame de Paris a déjà vécu de nombreuses démolitions, transformations et reconstructions. Viollet-le-Duc par exemple fut en son temps décrié et vilipendé, mais il laissa néanmoins sa trace sur la partie supérieure de la Noble Dame. L’histoire de cette dernière ne va pas se réécrire en cinq ans. Cette restauration ne doit pas être politique mais historique et technique. Elle doit s’inscrire dans le temps. Laissons aux spécialistes, aux architectes, aux compagnons, le temps d’œuvrer pour sa rénovation et montrer ainsi par la même occasion un autre savoir-faire français.
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