Du site Diploweb.com : Entre rareté, conséquences environnementales et enjeux diplomatiques.
¨ Dans le contexte de la mondialisation, comment notre utilisation du sable en fait-elle un facteur de déstabilisation ? Dans un contexte de raréfaction, le sable devient un aggravateur de tensions, révèlent Julien Bueb et Lina Pamart dans cette étude novatrice. Obnubilés par d’autres facteurs de risques davantage médiatisés, nous oublions que nos sociétés sont construites sur du sable.
AU même titre que l’énergie, le sable est constitutif de notre économie et plus largement de notre société. Les granulats [1] sont la matière première la plus demandée au monde après l’eau. Ils font l’objet d’une extraction intensive et d’un commerce mondial, qui génèrent des conséquences néfastes sur l’ensemble des continents. Sous-jacent de tensions géopolitiques – car il agit comme un déstabilisateur régional –, mais fruit de pressions environnementales, le sable est un symbole des nouveaux enjeux de ce siècle : son extraction crée des vulnérabilités environnementales, économiques et sociales indissociablement liées, qui s’expriment à travers diverses formes selon les réalités locales et le niveau de développement des pays.
Il paraît urgent d’améliorer la gouvernance de la ressource, tant pour des raisons économiques (le tourisme), géographiques (l’érosion des côtes, les territoires d’Outre-mer), environnementales (biodiversité, climat, écosystème) que de développement (migrations, destructions des activités vivrières). Dans un contexte de raréfaction – surprenante au premier abord, mais bien réelle – faisant du sable un aggravateur de tensions, la France, l’Union européenne ou les institutions internationales appropriées pourraient encourager des mesures allant vers une réduction de la consommation globale et une meilleure gouvernance.
I. Une dépendance croissante, génératrice de rareté !
L’accroissement rapide de la demande globale de sable ces dernières décennies connaît deux explications principales. Premièrement, le sable est utilisé pour la production d’une grande variété de produits, allant du verre aux puces informatiques en passant par les produits cosmétiques. Au total, ce sont entre 30 et 50 milliards de tonnes de granulats (sables et graviers) qui sont extraits chaque année [2]
II. L’extraction des granulats, un puissant déstabilisateur environnemental aux nombreuses conséquences socio-économiques !
Des nuisances graves pour la biodiversité, les écosystèmes, l’eau ou le climat.L’usage de l’eau, ressource la plus demandée au monde, est lui aussi lié à l’extraction du sable. Non seulement l’activité d’exploitation génère de la pollution, mais elle peut aussi élargir le lit des rivières, ralentir ou accélérer le rythme d’écoulement, réduire la capacité de stockage d’eau dans l’aquifère, accroître la fréquence et l’intensité des inondations et exacerber l’occurrence et la gravité des sécheresses¨... ( Voir l'article au complet )
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Pégé
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