Seuls, fuyants comme le mauvais temps, nous pensons à toutes nos peines vagabondes, qui vont et s'en vont, ici cloîtrés. Peut-être nous ne les ressentiront plus jamais, envolées comme des âmes vagabondes. Vagabondes comme nous-mêmes.
Détachés de nos êtres, nous avons posés nos valises, dans le noir. Et nous essayons de nous diriger vers l'inconnu: dans les couleurs.
Et nous sommes, vagabons, fuyants, rêvant de nouveauté et de beauté, d'espoir. Nous voulons trouver la vie, la vraie, celle qui nous fait sentir libre.
Et chantons nos refrains, ceux de notre âme, la pure, la vraie, si merveilleux. Marchons, courrons vers la couleur. Vociférons des injures à notre tristesse permanente, qui, jamais ne devrait revenir;
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