Des milliers, des millions de personnes, souvent des malheureux, des pauvres et des brigands, ont construit, animé, habité, prié dans ce lieu. On y a aimé, parfois bien parfois mal, Dieu et les hommes, on y a étudié, on y a construit un pays. Ses cloches ont sonné aux malheurs et aux bonheurs du peuple. Etre triste de sa destruction partielle c'est être en empathie avec tous ceux-là, d'hier et d'aujourd'hui. C'est nous aimer nous-mêmes dans une image grandiose, de souffrance, de sacrifice et de fierté, de notre histoire. L'heure viendra de chercher les causes de l'accident; aujourd'hui il est permis d'être juste triste et de l'assumer , sans que nous voyions opposer à cette tristesse (comme cela apparait déjà sur les "réseaux") les drames humains innombrables qui jonchent effectivement la planète.
A.R
©Tous droits réservés. Reproduction autorisée avec mention du lien et de l'auteur Envoyer par e-mailBlogThis!Partager sur TwitterPartager sur FacebookPartager sur Pinterest Libellés : Actualités, Administrateur