En cette époque du prêt-à-porter, être bien mis est un véritable sacerdoce. Avant le milieu du XXe siècle, il était beaucoup plus facile d'être bien habillé, le sur-mesure étant presque général. Mais aujourd'hui, c'est une autre paire de manches !
Photographies ci-dessus de Lady Loup Studio . Jean-Baptiste Loubet est accompagné d'Audrey Besnard et de Victor Ferreira.
- Cher Jean-Baptiste. Nous nous sommes rencontrés lors du vernissage de l'exposition de Massimiliano Mocchia di Coggiola ( voir ici ), où celui-ci avait conseillé à la gent masculine d'y venir en smoking. Vous étiez ainsi habillé, mais portiez le smoking avec plus de raffinement que généralement aujourd'hui. Pouvez-vous, s'il vous plaît, nous décrire dans les détails la tenue que vous aviez ?
- J'ai effectivement du mal à sortir sans couvre-chef, cela me donne l'impression qu'il manque quelque chose. C'est déjà extrêmement pratique pour se protéger du froid, du soleil ou de la pluie (en revanche il faut faire attention aux coups de vents), et puis cela termine bien une tenue. Comme pour la grande majorité de ma garde-robe, ce sont des pièces que je chine. J'ai la chance de n'avoir pas un grand tour de tête, donc il n'est pas rare de trouver des chapeaux à ma taille. De plus, comme un couvre-chef se garde plus longtemps qu'un costume, ils sont souvent moins soumis aux fluctuations de la mode, et il est très facile de porter de nos jours par exemple un modèle de fedora du début du XXe siècle avec une tenue moderne, sans que cela soit choquant outre mesure.