« Beaucoup de personnes considèrent qu’en fait on est déjà en plein dans cette 6e extinction. Mais ce n’est jamais trop tard. C’est trop tard quand on dit que c’est trop tard. Maintenant, depuis quelques années, il y a des avancées dans la restauration de la situation, il y a des éléments positifs un peu partout, il y a un enthousiasme qui se réveille. On le voit chez les gens, dans les mairies, dans les compagnies, partout on sent qu’il y a une prise de conscience de l’extrême importance de cette situation. Et c’est un petit peu le but de ce livre, et d’autres livres, c’est que les gens sachent ce qui se passe, sachent pour être en mesure ensuite d’agir. C’est une question d’attitude. C’est l’attitude à prendre quand on sait qu’on est en danger et qu’on sait que si on continue comme ça et qu’on ne bouge pas rapidement, là ça risque d’être foutu. Pour l’instant, il y a encore un avenir, l’avenir sera certainement plus austère que ce que nous avons eu dans le passé, mais je crois que l’important, c’est que chacun soit dynamique, soit positif, soit combattant, comme il importe de combattre quand on sent qu’une situation est très tendue, et que ça pourrait aller beaucoup plus mal. (…) Il faut savoir que, non seulement notre lieu d’habitation, mais l’espèce humaine elle-même est en danger. C’est ça le message que j’essaie de faire passer. »Le documentaire La Terre vue du cœur de Iolande Cadrin-Rossignol est à retrouver à l’affiche dans les cinémas à travers le Québec dès ce vendredi 13 avril. Les dates de la sortie en Europe n’ont pas encore été communiquées.
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