En Dordogne, aux alentours du château de Montaigne des évènements étranges semblent avoir lieu : un jeune homme tombe d'une des plus hautes fenêtres du château et les petites filles de Michel Lespignac, spécialiste de Montaigne, se font enlever. A la croisée des chemins, une mystérieuse jeune fille Caroline Martin...
Pour résoudre ce cas épineux, l'enquête est confiée à Leïla Djemani, récemment promue commissaire et à Jean-Pierre Foucheroux, son ancien chef. Entre secrets de famille et vengeance, tout semble tourner autour d'un manuscrit inédit, un fragment du Supplément au Voyage en Italie rédigé en 1583 par Montaigne.
- Les références littéraires
" Mes livres peuvent être lus comme de simples romans policiers, mais, si on connaît le texte source sur lequel je m'appuie, on peut s'amuser à reconnaître des citations cachées, des références stylistiques, des noms de personnages codés... C'est comme un clin d'œil permanent, une complicité à trois : un écrivain, une romancière, un lecteur. " dit l'auteur qui s'est spécialisée dans les romans qui entremêlent la vie d'un grand auteur et le polar (Proust, Colette, Yourcenar)
- La peinture du petit monde littéraire d'universitaires, entre rivalités et ambitions démesurées, faux manuscrits, est admirablement bien décrite.
- La temporalité bousculée : les chapitres assez courts ne sont pas chronologiques, si bien que l'on se perd dans l'histoire.
- La fin de certains personnages, assez théâtrale et artificielle
- La psychologie des personnages, notamment de Véronica est difficile à cerner, surtout vers la fin
Bilan :Une petite déception, l'alliance entre érudition et polar n'étant pas totalement aboutie à mes yeux.
Merci à Babélio et à l'éditeur !