Noka Paradise est le fruit des ses collaborations en tant que chanteuse et instrumentiste. Son goût pour la musique lui est venu de la pop qu’elle écoutait petite à la maison et, surtout, de sa découverte de la basse à l’adolescence – dès lors, elle ne lâchera plus l’univers de la musique, notamment le rock ou l’électro.
« Roads », qui ouvre l’EP, est immédiatement en plein dans un univers qui se rapproche sans hésitation du pop-rock teinté d’électro-indus typique de la fin des années 80-début des années 90. Mes connaissances étant plutôt restreintes sur cette période, je pense évidemment en premier lieu à des artistes comme Depeche Mode – mais je suis certain que cette comparaison serait tout à fait appréciée par Audrey Henry si elle me lisait, quand bien même elle compléterait plus précisément de quelques noms l’ayant influencée.
Henry impose, en cinq chansons seulement, un talent fou, telle un hommage aux années 80 mais avec une voix féminine – ce qui me fait un bien fou ! Quoi, j’ai utilisé deux fois le même adjectif ? Cela prouve que j’ai raison. Vivement un album !
(in heepro.wordpress.com, le 11/04/2019)
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