Mardi 9 avril, la télévision algérienne a annoncé que Abdelkader Bensalah a été nommé président par intérim. En effet, une semaine après la démission d'Abdelaziz Bouteflika, le Parlement algérien s'est réuni pour lancer ce processus d'intérim. "Je vais travailler à concrétiser les intérêts du peuple", a-t-il déclaré devant le Parlement. "C’est une grande responsabilité que m’impose la Constitution".
Ce même mardi, à Alger, des centaines d'étudiants ont marché dans la rue à la première heure : "Dégage Bensalah !" et "Système dégage", scandaient ces jeunes devant la Grande Poste. Abdelkader Bensalah, âgé de 77 ans, est considéré comme un pur produit du régime algérien. Président du Conseil de la nation depuis dix-sept ans. Les partis d'oppositions refusent de valider la nomination d'Abdelkader Bensalah, c'est pourquoi ils ont boycotté la réunion du Parlement.
"Cette personnalité (...) n'est pas tolérée par le mouvement citoyen, qui exige son départ immédiat, mais aussi par l'opposition et une partie des représentants des formations politiques de la majorité des deux Chambres du Parlement", avait écrit El Moudjahid.
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