Whiskey Cavalier // Saison 1. Episode 6. Five Spies and a Baby.
Je suis un très grand fan des aventures d’action et d’espionnage, comme tout ce que propose Whiskey Cavalier mais après l’issue de « The English Job », et donc Frankie qui semble avoir des sentiments pour Will, l’histoire commence à prendre un peu l’eau. Ce n’est pas que je n’aime pas les romances, mais disons que l’on n’a pas encore eu le temps de réellement s’attacher aux personnages et à l’univers que la série nous flingue le tout comme ça. Sans sommation. Rien n’est donc réellement préparé, et l’on n’a pas le temps de trouver un quelconque intérêt à cette romance. Si la série sait réellement m’amuser avec ses aventures d’espionnage un brin crétines sur les bords, je trouve que la romance est son plus gros point faible. Depuis le premier épisode, il y a une alchimie qui se créée et une certaine forme de tension sexuelle aussi, mais si Frankie tombe déjà dans les bras de Will, alors tout est un peu facile. Pour autant, « Five Spies and a Baby » décide de se concentrer sur une nouvelle affaire, celle d’un bébé que l’équipe doit retrouver tout en faisant tomber par la même occasion le réseau de trafic d’êtres humains en parallèle. C’est une aventure vue et revue, qui n’apporte rien de neuf sous le soleil.
C’est peut-être justement là aussi le point faible de cet épisode de Whiskey Cavalier, le fait qu’elle se repose sur des lauriers bien entamés par d’autres alors qu’il aurait justement été intéressant de faire des choses totalement différentes. Notamment se concentrer sur les personnages secondaires. Il y en a tout un tas dans Whiskey Cavalier et je n’ai pas l’impression que la série s’intéresse réellement à eux. Je pense notamment à Edgar, incarné par Tyler James Williams. C’est un peu notre Luther Stickell (King Rhames dans Mission Impossible). Avec son côté touche à tout, il est amusant mais Whiskey Cavalier ne semble pas lui donner l’intérêt qu’il devrait avoir et c’est justement ça qui est problématique à mon goût. Bien que l’épisode fourmille d’idées pour nous balancer de scènes en scènes, tout ne vaut pas forcément le détour et au final, on ne retient que très peu de choses. C’est le problème de ce genre de divertissements jetables et ABC n’a pas vraiment mis du sien pour que l’on apprécie le tout un peu plus qu’à ce qu’il vaut à l’écran. Au final, Whiskey Cavalier est donc ici en train de me perdre légèrement même si je suis toujours intrigué de voir où la saison va nous emmener et que le générique fait toujours son petit effet.
Note : 4.5/10. En bref, pas ce que j’ai vu de mieux ici.