Our Little Secrets T01 de Ema Toyama

Le moins que l'on puisse dire, c'est que la communication n'est pas le fort de Mayo ! Cette lycéenne renfermée sur elle-même débute pourtant un petit boulot ouvert sur les autres au sein d'une "maison des confessions". Son rôle : prêter une oreille attentive à des clients venus dire ce qu'ils ont sur le cœur. Mais pour son baptême du feu, elle doit s'occuper de Aoba, LA star de l'équipe masculine de basket-ball du lycée !
Une relation entre deux adolescents aux antipodes débute !

Ce shôjo se veut sur le thème de l'écoute. J'ai trouvé l'idée géniale et j'avais hâte de le commencer. Mayo Sakurada, l'héroïne qui n'attire jamais personne et dont personne ne fait attention avec sa petite voix, va commencer un étrange travail chez sa tante. Cette dernière est la gérante d'une entreprise d'un nouveau genre dans laquelle ses employées écoutent ce que leur client a à révéler. Ils servent de confidents sans jamais donner de conseils ou un avis. Pour Mayo c'est le petit boulot idéal, car elle n'aura pas à s'exprimer.

Mais voilà, son premier client n'est autre qu'Aoba la star de basket de son école. Elle le connait depuis le collège où il l'a aidé quand ça n'allait pas. Malheureusement il ne se souvient pas d'elle.

Mayo, très impliquée va alors aller à l'encontre des règles de la société de sa tante en voulant comprendre pourquoi Aoba veut arrêter le basket. Entre eux, une espèce de jeu de chat et de la souris se met en place. Mayo veut comprendre et n'hésite pas s'impliquer et donc se mettre en avant ! Elle qui a toujours été effacée, c'est un comble.

Bien que l'héroïne soit très naïve, on se prend d'affection pour elle et on comprend pourquoi elle éprouve ce besoin de se rapprocher d'Aoba. Le jeune homme, lui, est plus froid et distant et mettra bien des bâtons dans les roues de Mayo.

Alors, la mangaka, Ema Toyama n'est pas à son premier manga et pour ma part, je l'avais découvert avec la série Lovely Hair. Même si cette fois il n'y a pas de combats entre dieux mineurs, on retrouve ce côté " famille ancestrale " avec la maison de la tante de Mayo qui sert pour recevoir les clients. Les dessins sont sympas et la mise en pages, bien qu'assez chargée, donne une bonne dynamique au récit.

La fin nous laisse sur notre faim et je suis curieuse de découvrir la suite.