Depuis le 1er avril 2019 est disponible sur Netflix l’adaptation en anime d’Ultraman. Il est tiré du manga par le scénariste Eiichi Shimizu et illustré par Tomohiro Shimoguchi. Il est disponible en France chez Kurokawa, la série en est à son 12e tome (sortie prévue le 11 avril 2019) et elle est toujours en cours au Japon. L’anime est produite par Netflix en collaboration avec le studio Production I.G. en collaboration avec le studio Sola Digital Arts. La particularité de cet anime c’est d’être en cell shading. Ce qui est toujours un peu déstabilisant. Il faut aimer le style que cela donne. A la réalisation on retrouve deux grands noms de l’animation japonaise à savoir Shinji Aramaki le réalisateur des films Appleseed et de Albator, Corsaire De L’Espace (voir interview) et Kenji Kamiyama, réalisateur de Hirune Hime, Rêves Eveillés et des films East Of Eden.
Plusieurs décennies se sont écoulées depuis qu’ULTRAMAN, le célèbre géant vêtu de rouge et de blanc, a sauvé la Terre d’une destruction certaine. Les actes de bravoure de ce super héros des temps passés sont désormais relégués aux livres d’histoire ou aux musées. Mais qu’arriverait-il si les extraterrestres n’avaient jamais réellement quitté notre planète et coopéraient avec le gouvernement ? Et si la paix n’était finalement qu’un feu de braises attendant patiemment que le vent de la guerre souffle de nouveau ? Mais quand la menace ressurgit, l’humanité doit se trouver un nouveau sauveur, une nouvelle génération d’ULTRAMAN.
Notre jeune héros est donc le fils d’Ultraman et va devoir revêtir l’armure. Ainsi il va devoir répondre aux devoirs du héros et combattre les méchants aliens. Il est gentil, mais c’est encore un ado, et il manque quand même de maturité pour le poste. Malheureusement les aliens s’en fiche un peu et c’est même carrément du pain béni pour eux. Sa copine l’idole, n’a pas non plus inventé l’eau chaude, et reste un personnage pour le moment assez mignon, mais sans plus. C’est un scénario ultra classique, mais qui est assez bien ficelé pour intéresser le spectateur.
Ce qui peut le plus rebuter c’est l’effet cell shading que Shinji Aramaki a déjà utulisé pour Appleseed. Sachant tout de même que le budget d’un film n’est pas le même qu’une série télé. Il y a des moments où on voit trop la différence entre les éléments de décors et les personnages. C’est pas mal au final, mais il manque sans doute un peu d’argent pour obtenir quelque chose de plus homogène.
Au final Ultraman est un anime bien sympathique qui se regarde d’une traite et sans trop de prise de tête. C’est une bonne occasion de faire connaissance avec ce héros incontournable au Japon et de rentrer dans légende.