François Bayrou constate l'éclatement incontournable de "ses" élus régionaux tirant les conséquences des adhésions municipales ayant fluctué au gré des localités.
Dans certains groupes régionaux, le Modem rassemble des élus qui participent à des municipalités socialistes et d'autres à des alliances avec l'UMP.
L'exemple caricatural est la région Rhône-Alpes. Des élus du Modem travaillent désormais aux côtés de Gérard Collomb et Michel Destot, maires PS de deux villes importantes (Lyon et Grenoble).
Des élus régionaux Modem viendraient d'adhérer à l'UMP persuadés que les accords municipaux auraient contenu des engagements de reconduction de situations d'élus du Modem en places éligibles mais sur des listes du ... PS pour les régionales 2010.
La cohabitation dans le même groupe devient donc de plus en plus difficile voire même impossible. Une difficulté supplémentaire pour le présidentiable du Modem.