Avant toute chose prenez un peu de temps pour visionner ce sujet de mon pote Nicolas Geay, diffusée ce dimanche dans Stade 2. L'histoire d'Adrien Costa, annoncé comme grand espoir du cyclisme mondial, amputé d'une jambe suite à un accident en montagne. Une leçon de vie !
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« Les grands clubs ne meurent jamais », parait-il. OK, comme bien souvent pour ce type de citations, on a tendance à user et souvent même abuser de ces phrases toutes faites. L'exemple le plus évident étant bien évidemment celui de la citation de Gary Lineker qui un jour a dit "le foot se joue à 11 contre 11 et à la fin c'est l'Allemagne qui gagne". Il y a une dizaine de jours, on a pourtant pu ressortir ce pensif à l'occasion de la montée des filles du Stade de Reims en Division 1 féminine.
Eh oui, le Stade de Reims est un club historique tant chez les garçons (notamment deux finales de Coupe d’Europe en 1956 et 1959 et 6 titres de Champion de France entre 1949 et 1962) que chez les filles. Le stade de Reims et le foot au féminin sont en effet intimement liés. C’est dans la sous-préfecture de la Marne (Châlons-en-Champagne est la préfecture), qu’au début des années 70, la pratique féminine a revu le jour. A l’initiative de Pierre Geoffroy, journaliste du quotidien régional L’Union, une équipe est alors née. Avec quelques autres clubs français, notamment en Alsace, elle a inspiré de nombreuses femmes. Ainsi fut créé en 1974 le premier Championnat de France composé de 16 équipes (VGA Saint-Maur, Stade de Reims, FC Rouen, US Fourmies, FC Metz, FC Vendenheim, AS Valentigney, ESF Vitry, AS Romagnat, Caluire, Cannes-Bocca Olympique, AFR Cavaillon, AS Orléans, Bergerac, Limoges et Challans). Quelques mois plus tard, les Rémoises devenaient les premières championnes de France de « l’ère moderne » à l’issue d’une finale remportée 5-0 face à l’AS Orléans. Les Marnaises, dont la plupart des joueuses composaient également l’équipe de France, remporteront quatre autres titres en 1976, 1977, 1980 et 1982. Elles se contenteront du statut de finalistes en 1978, 1979 et 1980, battues dans chacune de ces trois finales par les Nordistes de l’AS Etroeungt. Viendra ensuite une période plus anonyme jusqu’à une première relégation en 1986. La liquidation judiciaire du club en 1992 marquera la fin de la section féminine du Stade Reims. Il faudra attendre 2014 pour retrouver une équipe féminine sous le maillot floqué du Stade de Reims. Une première montée en Division 2 en 2016, puis, l’apothéose cette saison avec ce retour en Division 1 des "Rouges et Blanches".
(le papier complet sur le site Foot d'Elles ==> www.footdelles.com/reims-reecrit-son-histoire )
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Göteborg accueillait les finales de Coupe du monde de dressage et de saut d'obstacles. Si en dressage la victoire d'Isabell Werth était a priori prévue d'avance (le dressage est un des rares sports pour qui le fameux "la glorieuse incertitude du sport" ne fonctionne pas) (et belle 3e place de ma chouchoute Helen Langehanenberg), difficile en CSO d'établir un pronostic tant ils sont nombreux à pouvoir l'emporter. Pour la troisième fois après 2015 et 2016, le Suisse Steve Guerdat l'a emporté. Trois titres, un record partagé par les Allemands Marcus Ehning (2003, 2006 et 2010) et Meredith Michaels Beerbaum (2005, 2008 et 2009), le Brésilien Rodrigo Pessoa (1998, 1999, 2000) et l'Autrichien Hugo Simon (1979, 1996 et 1997) mais unique à la fois car les trois succès ont été acquis avec trois chevaux différents. Des chevaux que Guerdat, 36 ans, sait parfaitement préparer en définissant des objectifs précis pour amener ses montures à leur pic de forme le jour J. La performance du numéro 1 mondial est juste exceptionnelle. C'est aussi la victoire des valeurs du sport contre celles de l'argent et du tout business. Contrairement à beaucoup, Guerdat reste distant du système tout fric qui s'est installé depuis quelques années maintenant dans l'univers du saut d'obstacles où remplir les loges VIP plutôt que les tribunes "grand public" est devenu une priorité pour de nombreux concours. Des concours qui accueillent souvent des cavaliers dont la principale qualité est d'avoir un compte en banque bien rempli ou de gentils donateurs, au détriment de cavaliers bien plus talentueux mais pas forcément aussi "aisés". A la chasse aux primes, de nombreux cavaliers, bien encouragés par leurs propriétaires désireux de rentabiliser leurs chevaux (et c'est légitime), privilégient les concours où les dotations sont les plus affolantes au détriment des Championnats et des épreuves traditionnelles comme les Coupes des Nations. Et disons le aussi, souvent au détriment de leurs chevaux obligés d'aligner les parcours exigeants. C'est un choix, c'est leur choix. Ce n'est pas celui de Guerdat.
Steve Guerdat a lui choisi de nourrir son palmarès. Champion olympique en 2012 à Londres, désormais triple vainqueur de la Coupe du monde, deux fois vainqueur du Top Ten (2010 et 2018), actuel numéro 1 mondial, le Suisse laissera à coup sûr une trace dans l'histoire de son sport. Contrairement à des cavaliers qui auront certes remporté je ne sais combien d'anonymes étapes du Global Champions Tour. Ses prises de position détonnent aussi dans un monde aseptisé où il ne faut surtout pas heurter certains organisateurs qui détiennent un pouvoir de plus en plus abandonné par la Fédération Equestre Internationale. Alors pour tout ce qu'il fait pour son sport, et même plus généralement pour le sport, merci Monsieur Steve Guerdat.
Mardi Course à pied : 10 km Footing très léger car mal aux jambes.
Mercredi Repos
Jeudi Repos
Vendredi Repos
Samedi Course à pied : 10 km mais pas de jambes because une bonne vieille crève.
Dimanche Vélo : 102 km avec 1000 D+. Quand je me surprends à aller chercher les côtes alors qu'avant je les évitais... Embrun passe par là...
Une semaine perturbée par ce genou qui couine toujours et surtout par une grosse crève précédée d'une grosse fatigue qui m'a fait renoncer aux ploufs matinaux du mercredi et vendredi (besoin de dodo). La semaine prochaine sera light également en raison du Marathon de Paris dimanche prochain.
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Flip Fabrique Cette semaine, le théâtre Alexandre-Dumas de Saint-Germain-en-Laye accueillait la troupe canadienne de Flip Fabrique. Cinq hommes et une femme qui enchainent des performances physiques et artistiques pendant 1h30. Du cirque moderne qui séduit à la fois les enfants (beaucoup de rires) et les adultes. A aller voir si ça passe par chez vous.
Montagne en Scène Treizième saison de ce rendez-vous désormais incontournable. Un Grand Rex comble comme toujours pour la projection de plusieurs films bien évidemment axés sur la montagne. Comme toujours des images incroyables dans des cadres fabuleux et la découverte de personnages hors du commun. Pour cette édition, le dernier film sur Adam Ondra, le meilleur grimpeur au monde est assez sidérant. Découverte aussi de Liv Sansoz dans sa quête des 82 sommets alpins de plus de 4000 m en un an. Le festival passe dans de nombreuses villes en France et en Europe alors n'hésitez pas, air frais et sensations fortes au programme.
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Petit point sur les deux projets de financement participatif que j'évoquais dans les dernières news : MISSION REMPLIE.
. L'opération "baby foot mixte" portée par Nicole Abar a récolté 17.261 euros sur les 15.000 escomptés (131 contributeurs). La société Bonzini, la référence en matière de construction de baby-foot, va donc pouvoir lancer la production des figurines féminines qui viendront s'intégrer sur les barres d'un baby-foot qui fera la tournée des villes hôtes des rencontres de la prochaine Coupe du monde féminine.
. Alors qu'il reste encore jours pour la collecte, l'association "Fight for Dignity" créée et animée par la triple championne du monde karaté Laurence Fischer a elle aussi atteint l'objectif des 15.000 euros souhaités.
EmbrunMan J-129
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble