C'est ce qu'affirme l'Elysée :
"L'Elysée a ainsi qualifié dimanche d' «erreur historique» le fait d'imputer à Damas cet attentat. «Le Drakkar, ce n'était pas la Syrie. La Syrie, c'était l'attentat contre l'ambassadeur de France au Liban Louis Delamare en 1981. Le Drakkar, c'était l'Iran et le Hezbollah», a déclaré à la presse une source élyséenne. «C'est une polémique qui n'a absolument pas lieu d'être», estime-t-on à la présidence de la République".
Le malaise est quand même présent, surtout que la version officielle de cet attentat a toujours été remise en cause depuis 20 ans par les spécialistes et la familles des victimes (vidéo avec les parents du lieutenant Antoine de la Batie, parrain d'une promotion actuelle d'officiers de l'armée de terre, avec les témoins, des spécialistes, etc.) :
- Le président syrien a toujours été considéré comme impliqué dans l'attentat qui a couté la vie à 58 soldats français au Liban en 1983, jusqu'à l'ère Sarkozy;
- Les anciens des opérations extérieures manifestent contre sa présence à Paris demain pour le défilé;
- Une promotion d'officiers de Coëtquidan qui porte actuellement le nom d'un officier mort dans cet attentat doit défiler demain devant le président syrien.
Si, il y a bien un grand malaise, l'origine réelle de la mort de 58 de nos soldats français que rien ne doit souiller...