Dépenser moins, cela peut couter bonbon. La fusion de la Direction générale des impôts avec la comptabilité publique, deux services qui doublonnaient à Bercy, est à peine lancée qu'une note confidentielle de l'inspection des Finances s'inquiète des dépenses liées à cette opération, évaluées à 140 millions d'euros par an.
Car pour "vendre" aux syndicats cette réforme délicate, le ministère a sorti le chéquier: les rémunérations des 129 000 fonctionnaires concernés ont été alignées sur les meilleurs traitements et la prime de fusion exceptionnelle ( 350 euros par agent) est devenue annuelle... Le comble: selon l'inspection, la fusion entrainera peu d'économies