Deux hyper-connectés : la France et l’Algérie

Il s'agit d'un nouveau contre-pouvoir...
Qui aurait pu le croire ? Qu'on en arriverait à ce point à contraindre le pouvoir ? A le contrer ? A le contrarier ? En révélant ses déboires, ses abus ou ses forfaits.
Plus aucun pouvoir ne peut désormais disposer des pleins pouvoirs sous peine d'être dénoncé ou renversé. C'est le nouveau sens de l'histoire, qui est infléchi ou réfléchi par un petit clic sur le plus rudimentaire des Smartphones.
Nous sommes tous hyper-connectés aux mêmes faits et aux mêmes effets. C'est à cette hyper-connexion que nous devons notre nouveau contre-pouvoir.
Nous sommes à l'affût devant le flux et le reflux d'infos, nous guettons même le plus superflu. Nous exerçons les uns sur les autres, une véritable influence.
Grâce à internet, la volonté de puissance a changé de résidence.
Moins de résignation, plus de résilience, même les plus mal lotis ont l'opportunité de transformer leur mode d'existence. Les réseaux sociaux ont un très haut niveau d'incidence sur tous ceux qui mènent la danse. Et sans la moindre indulgence.
C'est l'apanage de la nouvelle transparence qui met à mal toutes les fausses apparences... les vrais vices privés et les fausses vertus publiques.
Pas besoin de Médiapart, ni du Canard enchaîné pour déchainer les foules ou défouler les enchaînés, il suffit d'approuver ou de désapprouver telle ou telle chaîne de raisons... de cliquer, de liker, de s'impliquer pour impacter le cours de la réalité.
Deux exemples à la clé :
Les gilets jaunes en France et la nouvelle génération en Algérie...
Ils font désormais office de contre- pouvoir. Mais pas seulement. Les deux mouvements tentent désespérément de reprendre le pouvoir, avec une certaine violence en France et une passion certaine en Algérie. Dans les deux cas de figure, on ne veut plus de ce monde tel qu'il est, on le veut tel qu'il doit être !

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