Tel son allié américain Donald Trump, Jair Bolsonaro enclenche une nouvelle approche de la politique étrangère du Brésil dans la région à rebours du reste de la communauté internationale. En déplaçant l’ambassade il souhaitait affirmer que Jérusalem demeure la seule capitale d’Israël en violant au passage le droit international. L’objectif soutenir la politique du pouvoir israélien composé de forces de la droite conservatrice ainsi que d’extrême droite, et donner des gages dans son pays aux évangélistes qui ont participé à sa victoire et au-delà à la victoire de l’extrême droite au Brésil. Des évangélistes convaincus que le Christ reviendra sur la terre que quand Israël sera gouverné uniquement par les juifs.
Tout ceci ne prenait pas en compte ce que l’on appelle souvent "le nerf de la guerre", l’argent. Car le Brésil détient un important excédent commercial avec le monde arabe. Ce dernier s’élève à près de 4,5 milliards de dollars alors que le pays connaît un déficit commercial extérieur avec Israël de 800 millions de dollars. La boussole économique a vite eu raison des considérations idéologiques et religieuses, aidée pour cela par des pressions de pays arabe.
De plus, le Brésil détient, depuis plus d’un siècle, une communauté arabe d’origine du Proche-Orient appelée les Turcos. Elle reste minoritaire mais très présente dans les cercles politiques et économiques du pays. L’influence de cette communauté a pu aussi jouer un rôle dans ce renversement de situation.
Pour autant, le président brésilien est parti effectuer une visite officielle de trois jours à partir du 31 mars 2019. À cette occasion il exprime son amour d’Israël et les deux pays ont scellé des accords de coopérations concernant entre autres la sécurité, la défense et la technologie. Le voyage de Jair Bolsonaro s'est déroulé quelques jours avant les élections législatives israéliennes, afin clairement de soutenir le Premier ministre Benjamin Netanyahu, alors en campagne électorale.
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