A toutes celles et ceux qui seraient tentés par le chemin irresponsable de l'aventure.
Celles et ceux que la magie de la rencontre fait avancer sur le grand plongeoir.
Puis incite à faire un pas en avant sans vérifier si, loin, là, en bas, il y une piscine pleine d'eau à la bonne température
Synchronicité ou apophénie ?
" La Vie saupoudre notre quotidien de petits moments magiques pour lesquels on a trouvé le merveilleux nom de synchronicité.
Tous ces petits "hasards", ces coïncidences, ces rencontres fortuites qui, nous font faire WOW ! et qui nous laissent souvent sans voix.
Ces discussions spontanées qui nous font réaliser certaines choses cruciales pour nous alors que nous sommes prêts à les entendre.
Tous ces événements, ces rencontres qui surgissent au moment où nous en avons précisément besoin et qui s'emboîtent l'un dans l'autre comme la résolution parfaite d'un casse-tête magique !
Au début, il faut parfois les chercher, y prêter attention, les dénicher dans la banalité apparente d'un événement.
Mais plus nous sommes ouverts, plus nous constatons que ces synchronicités abondent et plus nous éprouvons de la gratitude envers l'immense générosité de la Vie. "
Ces discussions spontanées qui nous font réaliser certaines choses cruciales pour nous alors que nous sommes prêts à les entendre. "
"[...] L'apophénie est une altération de la perception, qui conduit un individu à attribuer un sens particulier à des événements banals en établissant des rapports non motivés entre les choses. Tout lui paraît avoir été préparé pour lui : pour tester s'il remarque ces bizarreries, etc.
En psychologie , l'apophénie est à rapprocher de la notion de , bien que Jung se contente de décrire le phénomène tel qu'il est vécu, sans se positionner clairement quant à l'idée que ce phénomène consiste en une distorsion de la perception ou s'il s'agit d'un contact particulier avec une authentique réalité métaphysique.
Pour , l'apophénie est la deuxième phase dans le développement d'une (entre le tréma et l'apocalypse 1 ). Conrad a d'abord décrit ce phénomène en relation à la distorsion de la réalité présente dans les cas de , mais il est devenu plus largement utilisé pour décrire cette tendance chez des individus sains sans nécessairement impliquer la présence de ou de . En ce sens, il est devenu un quasi-synonyme de d'après James Alcock. Cette interprétation que nous avons de la forme des nuages
Certains individus atteints d'apophénie remarquent de manière anormalement élevée l'apparition de motifs dans des ensembles de données aléatoires. "
La phalène est de la famille des papillons. Elle est parfois attirée par le leurre de la lumière du lamparo que les pécheurs utilisent pour tromper le poisson.
Nous voilà donc dans le cas d'un être fasciné par une lueur qui ne lui est pas destinée
Il y une synchronicité qui nous échappe et la polémique n'a pas lieu d'être chez l'adulte normatif.
Pourtant, del'importance de nommer les choses, l'apophénie ainsi que la synchronicité, sont une autre façon de nommer le classique coup de foudre qu'un mental, mal protégé par un fusible qui ne remplit pas sa fonction, subit. Le cerveau délocalisé prend la décharge en plein cœur.
Au-delà du sens psychiatrique, moins vendeur, il y a dans la synchronicité le versant romantique d'être objet de la bienveillance déiste du hasard et, en opposition, du pragmatisme dansla vilaine pathologie de l'apophénie à voir partout des signes du destin.
Je voudrai, et tant pis si je brise vos rêves, vous inciter à la prudence. La poésie estun phare dans la nuit, un lamparo pour certaines phalènes. On la lit comme le tournesol suit la course du soleil. La beauté de l'écriture et la douceur du vocabulaire sont des tropes et non pas des truismes. Certainsse déterminent par des décisions et partent vers des destinations aventureuses sur des chemins dangereux.
Fuyard schizophrène etsédentaire n'ont plus d'affinités car il est légitime pour le second de trouver surprenant cet animal céphalé vertical capable de passer six mois allongé à regarder immobile le mur d'en face puis, se détendant comme la corde de l'arc que seul Ulysse pourrait bander, partir sans autre bagage qu'une carte bleu et 6 kilos de vêtements.
Il n'était pas Ulysse, elle n'était pas Pénélope.
Ainsi l'histoire ne fit aucun bruit dans le grand fracas du monde. Elle est passée totalementinaperçue chez Homère, Ruteboeuf, Jodelle et Clément Marot, Shakespeare, Marcelline Des bordes -Valmore et Voici ou Closer.Ilscheminent désormais, chacun sa vie en écoutant la petite musique du renoncement dans le fauteuil de l'abandon.