A chaque réveil, je me rends compte que j'en sais moins que la veille. C'est cela, la merveille des merveilles... le charme discret de l'ignorance.
Plus j'en sais et moins j'en sais parce que le mystère, le vrai, n'est jamais percé. Il s'épaissit au fur et à mesure que je rétrécis... Et ça me révèle ma véritable misère à chaque fois que je prends l'acte d'être à la légère. Ce n'est pas le vin qui me désaltère, ni la vanité qui m'altère... c'est votre part d'ombre qui m'éclaire... dans un imprescriptible jeu de lumière. Jeu de cache-cache entre esprit et matière. Entre ceux qui prétendent tout savoir et ceux qui prétendent tout pouvoir, je préfère encore vous raconter autrement l'histoire, quitte à vous paraître dérisoire...
Je vis pour vous écrire et non pour me décrire.
Écrire et prescrire d'autres délires que les miens... parce que les vôtres sont moins pires. J'y puise tout mon élixir.
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