PARIS, par Ralph Bechani
Un mois à peine après avoir été libéré sous caution, l’ex patron de l’alliance Renault-Nissan a été interpellé jeudi matin à son domicile de Tokyo. Une dizaine de policiers sont venus le sortir de son lit aux premières heures avant de l’embarquer sous l’œil des caméras dans un véhicule de police direction le Palais de justice.
Cette fois, Carlos Ghosn est soupçonné « d’abus de confiance aggravé » après la découverte de paiements suspects destiné à un partenaire du constructeur japonais à Oman. Le parquet nippon annonce notamment une somme de 23 millions d’euros, dont une partie lui serait revenu pour financer ses activités et celles d’un membre de sa famille.